Ousmane Gueye

Retour sur les sables mouvants de mon enfance

Que d’émotion et de tristesse au gré de la visite que je viens d’effectuer en sillonnant les rues tristes et mélancoliques de mon enfance gandiolaise. Je suis presque abattu : la nostalgie des lieux et autres sentiers que nous empruntions avec les amis pour aller à l’École Coranique m’a interpellé plus d’une fois. Je me sens comme cloué au sol par tant d’évocations de notre passé si passionnément vécu, mais jamais vaincu.

Je revois encore notre maison familiale à Ouro-Guédj où j’avais vu mon père pour la dernière fois. Ce jour-là, les voisins étaient venus à son chevet. Malade, très malade, papa était assisté par ses amis et connaissances.

Il était venu habiter sur ce lieu jovial de la nature, un peu reculé de la demeure familiale, celle où vivent les autres membres de son lignage patrilinéaire.

Quand je suis allé me recueillir sur la maison jadis de mon père, je pus revoir sa petite sœur cadette, celle que nous nous empressons d’appeler « Gorgol » . On me raconte qu’elle était sa confidente, voire sa complice. Quelqu’un renchérit qu’à chaque fois qu’elle le croise du regard, elle fond en larmes car de pathétiques souvenirs viennent lui secouer la mémoire.

 

Ce samedi donc, me revoici à Ouro-Guedj, tout heureux de pouvoir revoir la terre de mes parents. C’est alors que je me suis rappelé tous mes autres amis dont je vous ai déjà parlé sur ce blog dans les rues du Gandiol.


Contribution: Il faut en finir avec ces politiciens véreux qui errent dans le Gandiol !

C’est plus qu’une fierté de constater que les responsables politiques s’intéressent bien à notre localité. Leur seul tort est de n’être animés que par des intérêts crypto-personnels.. ils ne croient en rien de ce qu’ils avancent et l’approche des échéances électorales les attirent vers notre Gandiol natal,les amène encore une fois de plus vers les populations innocentes.

Quoi qu’on puisse dire monsieur; si le Gandiol,MA LOCALITE est très en retard c’est parce que ses stratèges en politique se soucient plus de leur ville d’élégance et de beauté (je veux citer saint-louis) que ces localités périphériques inconscientes.
Le gars en personne, Monsieur Ousmane Masseck Ndiaye a certes montré une certaine affinité avec le peuple gandiolais -ce que je ne peux d’ailleurs oublier de souligner-, mais force est de reconnaitre que sa stratégie ainsi que sa démarche sont plus théoriqus que pratiques.

A travers un chronique,vous évoquez la situation déplorable des étudiants gandiolais.Depuis 2 ans, il a toujours été informé des difficultés de ces étudiants et depuis il a toujours promis de contribuer. il y a 3 semaines il a reçu la jeunesse gandiolaise ensuite les étudiants. Et étant témoin de son discours depuis 2 ans,les mêmes mots sont sortis de sa bouche et à chaque fois que cela se fait,on est si optimiste pensant que le Gandiol ira de loin avec lui.

Sous un autre régistre, tous les responsables gandiolais qui militent au niveau de la base sont plus animés par leur intérêt, de telle sorte, que MON GANDIOL a vu aujourd’hui ses fils divisés par le jeux de ses politiciens étrangers. en woloff, l’adace dit « KOULA ABAL BETTE,FOUKA NEEX NGAY XOOL »tu ne pourra regarder que l’endroit voulu par celui qui t’a prêté ses yeux.

Tant qu’on ne croit pas en nous, en sachant que ce que les politiciens nous donnent en’appartient qu’à l’ETAT;alors il nous sera dificile de relever le défi.

Quant à nous jeune,nous n’acceptons pas de nous ériger en des faire valoir, car accepter ceci signifie être d’accord avec le chemin emprunté par nos aines politiciens. C’est pour cela qu’on a voulu crée ce mouvement qui a reçu Ousmane Masseck,dans l’autonomie et dans la citoyenneté afin de vulgariser les maux dont souffre le GANDIOL.

Mais la couverture médiatique qui a été au rendez-vous,la partie diffusée sur WALF par ces journalistes en complicité avec notre hôte a bien montré les objectifs de celui-ci: Le sien, ce n’était rien d’autre qu’une récupération politique. Désormais il dira partout que la jeunesse gandiolaise se fie totalement au VIEUX PRESIDENT WADE.
Pourtant je ne doute pas des efforts concentis par les organisateurs dans l’espoir de voir cette personne apporter des solutions aux problèmes gandiolais mais il faut essayer de connaitre l’homme à qui on a affaire.
Dans l’ensemble c’est bien de faire des tentatives pour le développement de la localité mais tout en sachant que le développement du Gandiol passera par la persévérance des fils du terroir. à travers la réussite,ma réussite, notre réussite. car tant qu’on dépend financièrement de ces citadins saint-louisiens, notre province de foi , remplie d’histoire et de gloire ne sortira pas de l’ornière.

CROYONS EN NOS ETUDES ET UN JOUR GANDIOL SERA LES ALMADIES DE LA VILLE DE SAINT-LOUIS.

 

Mamadou GUEYE

Etudiant en Analyse Politique et Economique

Faculté des Sciences Economiques et de Gestion

Université Cheikh Anta Diop de Dakar


Les agriculteurs du Gandiol face à la presse pour faire entendre leur raz-le-bol

La détermination des agriculteurs gandiolais quant à la vente des oignons ne faiblit pas. Après la marche effectuée ces derniers temps à Mame Ngor, à quelques encablures du village de Rickott, c’est au tour de l’École élémentaire de Mouit. Cette dernière a abrité samedi dernier leur rencontre avec la presse en l’occurrence la Radio Télévision Walfadjiri. Ils ont crié leur raz-le-bol. Ils soutiennent qu’à cause des oignons importés, leurs produits n’est plus bien vendu et s’écoule à n’importe quel prix sur le marché sénégalais.

Lorsque nous lui avons tendu notre micro, le porte parole du jour, j’ai nommé Youssou SENE(en photo) n’y est pas allé par quatre chemins pour nous signifier leur frustration: « Les autres commerçants nous mènent la vie dure par leur combine. Ils se sont entendus pour que disparaissent nos oignons. Ils sont les seuls à vendre. On nous interdit de bien valoriser le prix de nos oignons. Ils avancent que si nous cherchons à augmenter le prix, on nous enverra en prison ».

Youssou SENE enchérit en ajoutant que même le kilogramme d’oignon à 200 Francs n’est pas du tout favorable. Il convoque le nombre croissant de frais qu’ils mettent pour entretenir les champs avant d’en arriver à la moisson:engrais, gasoil, machine,seaux, nourriture.

Youssou SENE ne manque pas de remerciements et de reconnaissance à l’endroit de Ousmane Masseck NDIAYE Président du Conseil Économique et Social qui-à l’en croire- leur a beaucoup soutenu. Mais cette contribution n’a pas pour auatant pu carrément sortir les Gandiolais de l’aiberge.

Le porte parole du jour pointe aussi la complicité-sinon la négligence- de leurs dirigeants syndicaux en l’occurence Djam Yodi de Léona dans la région de Louga ainsi que El Hadj Niang de Ndiébène Gandiol. Il argumente que ces gens-là n’ont rien fait pour plaider la cause des Gandiolais quant au prix de l’oignon local. Il défend que ce Djam Yodi ainsi que ces hommes ne se sont même pas attristés sur le sort et se content de les observer dépérir tranquillement.

C’est avec véhémence qu’ils martèlent ne plus se ranger derrière ces gens et que plus jamais ils ne vont s’aligner, mais vont plutôt faire cause commune pour la défense de leurs intérêts.

Les agriculteurs du Gandiol espèrent que leur cris de détresse sera entendu.


Les jeunes du Gandiol prêts pour 2012

Les jeunes du Gandiol prêts pour 2012

Les jeunes du Gandiol se sont réunis ce samedi 07 Avril 2011 à l’Ecole Elémentaire de Mouit pour décider de la trajectoire politique qu’ils doivent suivre en perspectives des élections présidentielles de 2012. Tout est parti de cet amer constat : la localité est devenue le terreau de véreux politiciens qui ne songent qu’à leurs intérêts propres, à en croire la jeunesse. C’est donc un mouvement de garçons et de filles décidés à prendre leur destin en main. Ils ont mis en place un bureau représentatif de toute la diversité géographique et culturelle du Gandiol. Les jeunes entendent défendre leur localité et rencontrer les autorités politiques au niveau national. C’est dans cette optique d’ailleurs que Abdoulaye Diop, le Coordonnateur a sillonné quelques localités dans le Gandiol. Visite de courtoisie que nous vous proposons de suivre sur cette vidéo. Voici la vidéo que nous avons réalisée sur le Gandiol

Voici la composition du bureau du mouvement des élèves et étudiants gandiolais :

Coordonnateur : Abdoulaye Diop

Vice-Coordonnateur : Assane Sow

Secrétaire général : Abdoulaye Sow

Secrétaire générale adjointe : Collé Gueye

Trésorière générale : Awa Sow

Trésorière adjointe : Khady Diop

Chargé de la Communication : Oumar Ba

Adjoint : Cheikh Gueye

Présidente de la Commission féminine : Fatou Kholl

Adjointe : Aby Sow

Présidente de la Commission Projet : Ousmane Gueye

Adjojnte : Salla Diagne

Présidente de la Commission Santé : Khaya Aidara

Adjointe : Mariétou Mbaye

Les commissaires aux comptes : Issa Sow, Mamadou Diop

Commission pour le bon fonctionnement du bureau : Djiby Ka, Assane Dia, Assane Niang, Ndeye Gueye.

Bon vent !


 


A la découverte du vieux Samba Talla Diagne

On ne présente plus celui que les jeunes du Gandiol appellent affectueusement « Papa » Quand bien même sa fougue et sa détermination citoyennes amènent à s’y méprendre à l’évidence, El Hadj Samba Talla Diagne n’est pas originellement de Mouit. Ce vieil ours, militant du PDS –presque avant l’heure-a capté notre attention au point que nous avons décidé de lui réserver en premier ce spécial « Le Gandiolais du mois ».

Même à l’âge de 67 ans, ce cultivateur est encore là, debout et résolu auprès des jeunes. Cette singularité nous a étonnés. A la question de savoir pourquoi pas fréquenter les vieux, Samba Talla Diagne répond sans fard : « Je me suis engagé auprès des jeunes pour les encadrer ; j’aurais trahi mes idéaux et ma parole en les abandonnant au profit des personnes de ma génération ». Quelle droiture et quelle fidélité !

Nous avons pu soumettre ses propos à l’épreuve des faits. Ce samedi là, en effet, quand nous sommes allés à sa rencontre, ses congénères étaient pourtant là, mais il était du groupe des jeunes.

Ce féru de la politique a entièrement tout dévolu au Parti Démocratique Sénégalais depuis ses années d’enfance, nous a t- il confié. Ses positions, il les argumente avec pertinence : «  Si je ne suis pas du coté des jeunes-espoirs de notre localité- serais je juste avec moi-même » ? Il nourrit beaucoup d’espérance à l’endroit de ces jeunes et est convaincu qu’il ne sera pas déçu en ponctuant ses propos d’un grand « InchAllah ».

Si la jeunesse gandiolaise souffrait d’un repère jusque la, Talla Diagne est venu en qualité de Messie.


Prix des oignons à Gandiol:Ousmane Masseck Ndiaye compte apporter la panacée

Les jeunes du Gandiol ont déployé la grande « artillerie argumentaire » pour recevoir le Président du Conseil Economique et Social à Gandiol, précisément à Mouit. Ousmane Masseck Ndiaye n’y va pas par quatre chemins pour reconnaître la détermination de ses jeunes militants quant à la volonté de réélire le Président Abdoulaye Wade en 2012.

Suivre la vidéo du discours d’Ousmane Masseck Ndiaye réalisée par Ousmane GUEYE

Effectivement, cette détermination se lit sur le visage des jeunes du Gandiol déterminés à prendre en main leur destin au lieu de le laisser moisir dans celles des vieux. Ils n’entendent plus écouter les discours de ceux qu’ils appellent les pratiquants de la « politique politicienne ». Une mobilisation assurée grace à la sensibilisation des jeunes politiciens à l’instar de Abdoulaye Diop, Fatou Kholl, Tidiane Ba et bien d’autres.

La cérémonie s’est passée au village de Mouit, à quelques mètres de Tassinère. Le Président du Conseil Economique et Social ne cache pas sa satisfaction devant un tel engouement juvénile. Lorsqu’il a pris la parole, c’est aussi à l’adresse des responsables du Parti Démocratique Sénégalais( PDS) : « Je demande aux responsables du parti à Gandiol(…), Djiby Ngaly, Bara Ka, Amineta Boye, de s’unir et d’unir les jeunes puisque c’est de là que peut venir la réussite ». Sur bien des points, il était attendu par les populations.

Il a promis que l’oignon sera bien écoulé et à très bon prix sur le marché puisqu’il a entend mettre( martela-t-il) à contribution son ami, le Ministre du Commerce. Il a promis, entre autres de s’attquer aux problèmes du Gandiol.


Université Cheikh Anta Diop de Dakar : Chronique d’une tempête démographique en action

A la descente du bus, après quelques pas, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar… Un grand chantier, ouvert depuis quelques mois m’accueille devant la grande porte. Je réussis à le contourner-sinon à le franchir- pour me retrouver dans l’enceinte de l’établissement universitaire.

Ici, ce n’est pas Sanar, siège de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. C’est en effet en vain que je m’attendrais à voir nos vaches et chèvres, notre beau paysage dont le feuillage touffu des arbres vient couronner le tout. Point de talibés-mendiants aussi.

Un peu comme d’habitude, je récidive sur le vocabulaire. Les Universités de Dakar et de Saint-Louis ne partagent pas les mêmes dénominations quant à l’appellation des locaux et de tout ce qui renvoie au volet pédagogique. Arrivé, je demande- si ma mémoire ne me trahit pas- le village H. Drôle ! Les étudiants dakarois ne parlent pas de « village », mais plutôt de « pavillon ».Arrivé là où on garde les clefs des chambres universitaires, je demande la « conciergerie », drôle encore puisqu’on parle ici de « casier ». Devant toutes ces nouveautés auxquelles il me faut immédiatement m’accommoder de crainte de passer pour un Martien, je dus me convertir.

Sur le campus de l’Université Cheikh Anta Diop, la vie n’est pas des plus aisées. Il faut absolument présenter sa carte d’étudiant pour entrer dans les restaurants. C’est pourquoi, fait bien connu ici : quand on perd sa carte, elle est immédiatement récupérée par d’autres qui la façonnent à leur identité. Difficile sinon impossible comme à Saint-Louis de reconnaitre les étudiants qui arrivent de partout. Conséquence logique : de monstrueuses files indiennes pour accéder à la restauration sous le contrôle austère des gardes à la porte.

Les étudiants qui se confient à mes interrogations me font savoir qu’ici aussi, chaque année se passent de terribles prises à parties concernant la course pour disposer d’une place dans les amphithéâtres au moment des cours. Pour espérer s’asseoir, il faut se réveiller à 6 heures du matin, s’assurer qu’on a une place pour le cours qui commence à 8 heures. Je me demande comment survivent les étudiants les plus chétifs, les plus nonchalants comme moi.

Dans les chambres, c’est un surpeuplement au-delà de toute expression. Près ou plus de huit personnes allant jusqu’à neutraliser tout l’espace d’où l’obligation d’effectuer ses prières quotidiennes dans les couloirs.

Avec ses 50.000 étudiants-approximativement-, L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar bat tous les records au Sénégal. Aucune autre Université ne se risquerait à lui voler la vedette en termes de surnombre.

Serait-il juste de mettre cela en correspondance avec toute cette saleté qu’on trouve dans les toilettes dont il est quasiment impossible d’assurer la propreté ? Je ne m’y risque pas. Je veux bien me contenter de poursuivre ma description.

Les eaux usées, à l’instar de celles-ci juste à l’entrée du pavillon H constituent un véritable défi au bien être étudiant. Qui sait si elles ne sont pas entretenues par les femmes qui s’occupent du linge à côté ?

Les étudiants en provenance du Gandiol sont loin de sortir de l’auberge. Eux aussi ont passé et passent encore des nuits dans les couloirs. Ce n’est pas tous certes puisque la plupart sont logés dans l’enceinte de l’Université et d’autres encore dans les environs.

Surnommée « Usine des chômeurs », il sera très difficile d’humaniser cette Institution universitaire qui a formé et continue de former de très éminentes sommités dans le monde. Des mouvements d’étudiants, de professeurs, de la grogne quasi quotidienne concernant le bien être, un cocktail terrible et monstrueux…


L’oignon gandiolais va mal

Des commerçants gandiolais que nous sommes allés voir au marché Dalifort, sis à quelques mètres du croisement Cambérène à Dakar, n’y vont pas par quatre chemins pour nous faire part de leur plus profonde préoccupation. L’oignon en provenance du Gandiol s’écoule très mal sur le marché sénégalais. Il doit compter avec un sérieux concurrent : l’oignon populairement appelé « arrivage » qui vient de l’extérieur.

Vous pouvez voir l’interview en vidéo en cliquant ici.

Interview de Adama SOW à Le Gandiol en un clic

Quand bien même le lancement officiel de la commercialisation de l’or rouge a été récemment effectué avec 250 Frs le Kilogramme, un des commerçants nous dit dans cette vidéo que cela est loin d’être respecté. L’information nous est donnée qu’une marche a été effectuée au niveau des villages de Mame Ngor, Rickott, Boulel pour condamner jusqu’à la dernière énergie la non assistance de l’Etat sénégalais. Au rythme où vont les choses, tout porte à croire que la sève nourricière de la communauté rurale se meurt de jour en jour.

Cela se lit visiblement à travers le déplacement de l’embouchure. La conséquence directe est la poussée vertigineuse du sel consacrant parfaitement la rareté si ce n’est l’impraticabilité des sols. Dans cet entretien-vidéo qu’Adama Sow nous a accordé, il est surtout question de la problématique de l’oignon articulée au contexte actuel. Le commerçant est largement revenu sur la motivation de la marche pour que l’Etat entende de vive voix leur revendication.

 

Sur cette image, Adama SOW commerçant au marché Dalifort à Dakar…


Introduction à la philosophie de mon blog !

C’est ensemble, avec un groupe de jeunes garçons, que nous avions quitté notre petit village à la conquête du monde. Monde de la connaissance, monde des savoirs, bref de tous les savoirs. Comme exprimé dans La marche du temps, nous étions tous animés par la fougueuse envie de tendre la corde du sauvetage à nos parents. Ceux là qui croupissent toujours, de l’autre coté, là-bas et non loin, à Gandiol, dans la grisaille du quotidien.

Quand ce n’est pas de nuit, ni d’aube, c’est de jour, de plein jour, sous le Soleil d’Afrique, que nous travaillons sans relâche pour la cause finale. En un mot, elle peut être contenue dans cette expression : le sens de l’humanisme.

Nous sommes très loin de réfléchir l’image d’un îlot fortuné par le paysage quand l’environnement qui nous entoure reflète la misère. Nous entendons, partout et pour tout, porter les idéaux de notre terroir oublié, les crier vers la direction de tous les vents avec le même enthousiasme, la même détermination et la même conviction.

Dans cette quête passionnée de la justice et de la reconnaissance, j’ai été accompagné de plusieurs amis aussi motivés que votre serviteur. D’aucuns comme Mouhamed, sont allés jusqu’au mur, l’ont heurté et en ont payé de leur vie tout court. D’autres ont sinon, décroché, à tout le moins lâché prise.

Loin de cette conviction ébranlée, réduite tout simplement au néant, malmenée par tant de démotivations, je suis encore là, net et raid, au coin de la Toile. Je ne m’entends pas forcément virtuel. Je suis aussi sur le terrain, au cœur du Gandiol, non pas pour des bains de foules, mais quand même à la prise avec la grogne populaire.

Dans ce blog Le Gandiol en un clic, il s’agit de passer en revue l’actualité du Gandiol, de l’analyser, de la commenter, mais aussi et surtout de publier les articles d’autres Gandiolais valeureux dans le monde, de les faire parler, de les porter à la connaissance du grand public. N’hésitez pas à nous écrire (page contacts) pour controler ensemble l’historicité de notre terroir.

Pour me présenter enfin, je suis étudiant en Licence de Sociologie, spécialisé- mais surtout passionné de- en Médias, à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Je suis blogueur depuis plusieurs années déjà. D’ailleurs, ce blog Le Gandiol en un clic est parrainé et assisté par la magnifique équipe de l’Atelier des Médias dont je remercie chaleureusement les animateurs, en l’occurrence Simon Decreuze, Ziad Maalouf et Cédric Kalonji. Nous serons éternellement redevables de ces gentils hommes qui nous aident par leurs précieux conseils à travers l’interface de Mondoblog.

 


Mondoblog, un monde de blogs qui tient ses fruits

Est-ce qu’il est réaliste de regrouper des blogueurs francophones, et mieux, sur une même place ? D’étonnants journalistes de Radio France Internationale ont bien montré que c’est possible. Leur détermination à intégrer ensemble, dans une même interface, 100 blogs francophones a bien donné des fruits.

C’est ainsi que du 4 au 8 Avril à Dakar, Cédric Kalonji, Ziad Maalouf et Simon Decreuze ont accueilli puis formé (même si le mot peut leur sembler prétentieux) l’équipe de blogueurs francophones venus du Mali, de la Guinée, du Cameroun, du Tchad, du Congo, du Pérou, de Madagascar…

C’est une semaine fructueuse en connaissances relatives à la Toile. Chacun des blogueurs a fait part des limites qu’il rencontre dans l’administration de son blog, de ses choix, de ses préférences en tant que blogueur. De l’incapacité à publier une vidéo sur sa page, de l’incapacité à installer sa clé Askimet, de l’incapacité à reconfigurer le thème de son blog, Cédric Kalonji, Ziad Maalouf et Simon Decreuze sont là pour nous orienter.

Pendant une semaine, nous avons travaillé dans des conditions optimales grace à l’Espace Internet du CESTI et à celui de l’Hôtel Espace Thialy. Le professeur Djiby Dhiédiou qui enseigne l’écriture journalistique au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information s’est bien rendu utile en nous expliquant les techniques du compte rendu, de la chronique, de l’interview, de la titraille entre autres.

Une rencontre de blogueurs, mais aussi de blagueurs (pour emprunter le mot d’un des nos amis que nous avons rencontré à Dakar dans le strict cadre de notre formation). C’est ainsi que notre amie Lalah de Madagascar a écrit un article ô combien provocateur sur les taxis qui ont des queux à Dakar.

Quand différentes cultures se rencontrent, évident d’entendre quelques interrogations d’altérité : « Est ce qu’au Sénégal on permet le divorce ?» demande encore Lalah. Et les Sénégalais du groupe ont bien répondu à chaque fois qu’elle posait ses questions. Notre Malgache avait émis le vœu d’aller voir des animaux qu’elle adore tant, mais c’était sans compter avec l’étroitesse de notre emploi du temps.

La dernière journée de notre formation, nous l’avons consacrée à l’enregistrement d’un numéro de l’Atelier des médias au Centre Culturel Français avec des blogueurs de Dakar. A 18heures (heure locale), l’équipe des mondoblogueurs est reçue à la résidence de l’Ambassadeur de France à Dakar. Elle a eu droit à un cocktail formidable où des prises de photos se firent. Aux environs de 21 heures, nous nous sommes dits au revoir.


Merci encore une fois à toutes et à tous !