Wade et la Cote d’Ivoire

9 novembre 2010

Wade et la Cote d’Ivoire

Bon sang, qu’est ce qui arrive au Sénégal ? Ces derniers temps ne sont vraiment pas porteurs de chance pour notre pays. Des gens s’indignaient très récemment du comportement de l’ancien Président Diouf qu’ils accusaient de n’avoir jamais eu de cesse de tresser des lauréats pour son successeur Wade depuis quelques années.

A peine passés les tourbillons et brouillards portés par les rapports terribles sur notre pays en matière de droits de l’homme, de corruption, voici poindre un autre problème à l’horizon, à moins qu’il ait déjà fait son apparition : les secousses diplomatiques sur la route, pour ne pas dire, l’axe Dakar- Abidjan.

Notre diplomatie s’enrhume, éternue parfois. C’est nous Sénégalais qui en subissons toujours l’onde de choc. Dieu sait que ma honte fut grande lorsqu’un de ces matins, j’ai ouvert mon poste de Radio et suis tombé sur le titre parlant justement de cette affaire.

Parce que tout jalon diplomatique posé, apposé ou même opposé, implique la crédibilité de notre pays, et partant, la réputation de nous, Sénégalais d’ici et d’ailleurs. Je pense, en mon âme et conscience, que nous ne méritons pas d’être accusés de « déstabilisateurs de cohésion sociale » en Cote d’Ivoire. Mais le geste de Wade est indéfendable à mon humble avis.

Quand bien même l’accusation qu’on lui a faite ne correspond pas à son intention, la maladresse pouvait être évitée, si on peut parler de maladresse ou de mésinterprétation du geste de Wade. Même si le propos du Président de la république du Sénégal ne fut pas tel qu’on le conçoit, le contexte politique ivoirien le condamne à ne pas avoir raison du tout. La Cote d’Ivoire n’a pas connu d’élections depuis plusieurs années. Tout geste posé prêtant la confusion de les saboter ne peut être que frustrant et inacceptable.

On ne peut pas condamner Alhassane Ouattara pour s’être déplacé sur Dakar. Je pense que ce serait moins confondre qu’inverser les rôles dans ce qui s’apparente comme un jeu politique.

Certes le patron du Pds (Parti démocratique sénégalais) semble affectionner ces scènes consistant toujours à recevoir des gens d’autres pays dans un jeu de père à fils. Les propos tenus au sujet de Moussa Dadis Camara raisonnent encore à mes oreilles : il m’a dit

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