1 janvier 2011

My dreams for 2011

Très chers amis lecteurs

L’année 2010 m’a quitté hier. Je vous mentirais sans nul doute si je disais que j’ai versé des larmes, ou manifester mon regret de la voir partir à mesure que 00heures s’approchait. Je l’ai juste accompagnée, marchant doucement à ses cotés avec la ferme volonté de ne jamais la revoir. 2010  est, non suspectée, mais coupable de plusieurs crimes et abjections de toutes sortes, à mon avis. Mais on ne peut aller au-delà du simple acte de verbaliser la condamnation. Qui peut emprisonner le temps qui passe ? Pas même le poète le plus doué.

J’ai tant cherché dans le méandre de mes souvenirs, peu ont été en mesure d’aider à évacuer mes craintes existentielles : que deviendra ce monde en 2011 ? Que seront devenus les foyers de tension « attisés » et entretenus ça et là par des gens chez qui la paix a déjà fait son temps ? Que sera-t-il décidé du phénomène « Laurent Gbagbo » et à quel scénario de sortie d’ « usurpation du pouvoir des Ivoiriens » devrons-nous attendre ? Les tentatives de dénucléariser une Iran prétendument  rebelle buteront-elles sur une insurmontable pierre d’achoppement ? D’un coté, on dénie à des pays le droit d’en disposer et de l’autre on ne se soucie pas du fait que d’autres en ont à suffisance !

Je vous assure que mes termes ne sont pas tombés en désuète. En effet, nous ne sommes pas du tout dans un contexte de guerre froide, mais l’ « «équilibre de la terreur » doit être maintenu à mon avis, à défaut d’enterrer la terreur elle-même. Pas plus tard  que ces derniers jours, les USA ont annoncé une aide à Israël de plusieurs dizaines de milliards de dollars pour l’armement- à moins que ma mémoire ne me fasse défaut, ce qui arrive rarement. Par ailleurs, Barack Obama avait promis de fermer Guantanamo, il est toujours attendu sur cette promesse de campagne.  Pendant ce temps, la Birmanie brime ses citoyens transformés à de piètres spectateurs et exilés sur leurs propres terres,  réduits en simples objets devant subir la tyrannie des généraux. Aung San Suu kyi a été récemment libérée, mais le prix Nobel de la paix 1991 ressemble à une chèvre à laquelle est attachée une corde et qui pense être libre de ses déplacements. Ce pays d’Asie du Sud est a tout intérêt à se mettre à l’école de la démocratie.

Le sang coule, gicle, inonde les rues d’Israël, de la Palestine, aujourd’hui même (00h20) d’Egypte, mais aussi et surtout d’Irak où le désordre a tellement supplanté l’ordre que les Irakiens en perdent leur latin. Des centaines d’hommes et de femmes qui meurent pour rien ! Pour des causes ignobles, abominables, injustes que seuls les débiles défendent encore en voilant leur visage. N’est ce pas la preuve que c’est indéfendable ?

Tous mes souhaits de bonne santé, de paix et d’amour entre tous ceux qui partagent ce monde. Ce monde est le nôtre, faisons en ce qui sied à la paix et au bonheur de tus les êtres vivants.

Voilà mes quelques craintes pour l’avenir. Néanmoins, je peux me consoler en pensant à l’action jamais en répit de ces milliers de bonnes volontés pour un monde vivable.

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Commentaires

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Ah mon frère, tu es trop ambitieux.
Résoudre tous ces vieux problèmes en une seule année,
ce n'est pas réaliste, le monde lui-même deviendrait invivable,
ici c'est la terre, le paradis c'est ailleurs :)

Ousmane Gueye
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Salut très cher frère
Rassure toi je veux dire que nous devons enclencher des débuts de réponse aux problèmes de l'Afrique,a partir de cette année 2011, même si je sais que des milliers d'hommes et des femmes s'y emploient tous les jours.