La grève reprend à l’UGB de Saint-Louis

8 février 2011

La grève reprend à l’UGB de Saint-Louis

La grève reprend contre toutes attentes à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Après plusieurs semaines de tergiversations- c’est le moins qu’on puisse dire-, les étudiants semblent plus que jamais déterminés à en découdre avec les autorités pédagogiques. Ils avaient déjà annoncé la couleur depuis le mois de Novembre. Ce qu’il faut surtout rappeler, c’est qu’à partir du 03 Août de l’année 2010, les rapports entre dirigeants universitaires et étudiants donnent l’impression de s’envenimer et l’heure est aujourd’hui à l’insurrection contre un certain nombre de mesures qu’ils trouvent injustes et non défendables. Ce qui est incriminé, c’est surtout des mesures allant dans le sens de diminuer le taux de boursiers. La tradition nous avait habitués à l’octroi de la bourse à tout le monde. Maintenant, si l’on en croit la Coordination des étudiants, ce nombre sera revu à la baisse. Sur 1147 nouveaux bacheliers orientés à l’Université de Sanar, seuls 750 seront boursiers.

Ce qui fait rebiffer les étudiants, c’est aussi le retrait des « masters pros » dont les délégués soutiennent avec une inégalable vigueur qu’il est un maillon indissociable de la chaine du système LMD et personne ne serait fondé à le refuser. Ce système existera avec les master pro ou n’existera pas.

La question des bourses, à l’évidence, ne saurait se plaindre de n’avoir pas été soulevée. Elle pourrait au contraire, se dire d’être revenue comme un refrain incontournable dans les discours respectifs des intervenants à l’AG d’hier matin. Même si elle ne fut évoquée directement, on y fit référence à travers une pluralité de termes qui renvoyaient au champ lexical de bourses.

A bien y penser encore, serait on fondé à soutenir que les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis ont plus que jamais déchanté et se sont repentis pour ne plus accepter de perdre du temps ? Perdre du temps, car ils n’ont cessé de lever puis de suspendre les mots d’ordres de leurs agitations revendicatives. Ceux qui ont défilé devant leurs camarades étudiants n’ont pas mâché leurs mots et ils étaient il de les chercher quand il s’est agi de dénoncer les mesures prises par l’UFR qui comme ils le soutenaient les jours passés, ont sinon l’allure d’une privatisation, à tout le moins, une sélectivité dangereuse.

Ils ne mettent tous en cause, que presque le Directeur de l’UFR LSH, le Pr. Baydallaye Kane dont ils soutiennent qu’il y va de son orgueil car le Pr. Ne compte aucunement pas à désarmer.

Tout ce qu’il faut accorder à ce bras de fer étudiants- Université, c’est le temps, qui seul pourra nous édifier.

A suivre…

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