Gandiol ou l’insolent contraste

Article : Gandiol ou l’insolent contraste
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25 novembre 2011

Gandiol ou l’insolent contraste

Que de plaisir et de déplaisir mêlés en vous retrouvant ce jeudi sur ce petit coin de la Toile ! C’est vrai que dans mon for intérieur, je me sens franchement détestable. Un profond regret me consume d’être resté maintes semaines durant sans avoir publié le moindre poste. Un calendrier sociologique chargé, une intrusion dans les rangs de la Science politique – que j’ai longtemps adorée – ont eu raison de mes activités « internautiques ».

Mieux, il y avait deux Ousmane en moi : un qui traînait nonchalamment sa masse corporelle dans les rues et couloirs de l’Université de Saint-Louis et un autre qui était accroché par quelque nostalgie du monde. Nostalgie surtout, très chers lecteurs, de vos pertinents commentaires, de vos judicieuses remarques, mais aussi de votre compagnie ô combien bienvenue. Pendant tous le temps où je resté sans vous, je suis resté fou.

Bien de convulsions sont venus amuser la relative quiétude de notre planète et auxquelles je devais, naturellement, vous le savez dire un mot. J’y reviendrai incha Allah.

Me vient surtout à l’esprit le bel article de notre collègue mondoblogueur Alimou SOW sur les coulisses de Radio France Internationale.

L’actualité sénégalaise, quant à elle, comme à chaque minute quasiment sur le chemin nous menant à la très attendue présidentielle, n’a pas manqué de m’interpeller. C’est immanquablement l’invitation de ces juristes venus d’ailleurs pour parler du destin d’autrui. Je trouve ridiculement honteux que des Occidentaux viennent chez nous pour se faire des exégètes de notre propre Constitution. Cela serait-il la preuve que nous ne saurions pas tracer le sillon de notre destin, mais qu’il faudrait confier cette tâche à des hommes d’ailleurs ?

Mais je veux surtout reparler du Gandiol, notre chère communauté rurale qui nous a vu grandir il y a bien des années. Je vous parlais tantôt de plaisir ; c’est celui bien sûr de vous avoir retrouvé grâce à DIEU. Le déplaisir, l’autre extrémité, c’est surtout, après plusieurs mois, de devoir constater que la situation économique de la contrée s’empire.

Et hélas, la désolation touche surtout ces populations dépourvues de l’accès à l’eau potable. Le contraste que j’évoquais consiste dans ceci : comment comprendre, voire accepter, à l’heure de la profusion d’images, de son, à l’heure de la communication de masse encadrée, sinon charrié par Internet, que le Gandiol en reste toujours au Moyen Age ?

Contactées sur les raisons de cette arriération alimentaire, certaines personnes nous font savoir que le débit n’est pas remontable.

J’y reviendrai incha Allah de manière plus documentée.

 

 

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