Scandale au centre d’accueil de Lampedusa : il faut que nos Etats réagissent
On croyait qu’elle avait été emportée par les chavirements répétitifs des bateaux d’émigrants. Mais non, l’actualité de l’immigration refait surface en Europe. Des hommes, de dignes hommes dont le seul crime est la recherche d’un travail. Aujourd’hui, ils sont malmenés au centre d’accueil de l’île italienne de Lampedusa, voire humiliés. Une dizaine dont la plupart des Africains passés au jet froid pour les désinfecter de la gale ! Si la Commission de l’Union européenne a invité l’Italie à s’expliquer, c’est salutaire. Seulement voilà. Ce n’est pas la première fois que ce genre de scandale arrive. Et nous ne pouvons pas nous contenter de nous comporter en spectateurs. Ce n’est pas acceptable. Il faut que nos Etats réagissent et nous le fassent savoir. Vous rappelez-vous du traitement infligé à un Sénégalais d’Espagne ? Enchaîné comme un vulgaire malfrat, puis passé à tabac par des policiers ! Il faut que cela cesse.
L’eau manque cruellement dans la communauté rurale de Ndiébène Gandiol, située à dix huit kilomètres de la région de Saint-Louis. Les habitants continuent toujours de s’alimenter avec l’eau des puits dans la plupart des villages. Beaucoup pointent le caractère nuisible de cette eau. C’est pourquoi, ils en appellent à l’aide des autorités. Quant à la Sénégalaise Des Eaux, ils l’accusent d’être restée sourde à leur soif. La RFM leur a consacré un reportage.
Celui que nous nous apprêtons à mettre en terre a été pendant des années l’artisan de notre propre fierté. Celle, en plus d’une équipe de football, d’un peuple entier. Comme s’il jugeait ce sacrifice insuffisant, Abdou Karim s’est tout simplement offert aux Sénégalais. D’abord, en embrassant la religion la plus répandue dans notre pays. Ensuite, en demandant que ses os soient confiés à cette terre si chère à la crinière blanche. Peut-être enfin, en suivant d’un œil attentionné l’évolution de notre sélection nationale.
Samedi dernier, ils ont fait part de leur rage de se faire entendre du gouvernent, les habitants de la zone des Niayes. Ils se sont retrouvés à Ouro-Guedj, village situé entre Mouit et Mboumbaye Gandiol. A l’occasion de cette rencontre, la nouvelle association Bamtaré Zone des Niayes a été présentée à la population du Gandiol. On pouvait noter un fort enthousiasme des habitants qui ont accueilli les invités en grande pompe.
Elles sont toutes braves et résolues dans leur travail. Quand vous empruntez le chemin menant vers Mboumbaye, il faut être franchement malchanceux pour ne pas les croiser. Vous n’avez pas besoin de lunettes pour les voir. Vous pouvez les apercevoir, en les distinguant de loin, les bassines sur la tête.
A Gandiol, certains usagers ne sont pas à l’abri de mauvaises surprises. Pour cause, ils n’ont pas pu s’identifier à temps et n’ont qu’un court délai pour s’exécuter. Dans cette communauté rurale située à quelques kilomètres de Saint-Louis, le réseau est loin d’être parfait, ce qui pour beaucoup, a été un facteur bloquant pour s’identifier. Aussi, il n’y a aucune agence naturellement en raison sûrement de l’absence du courant électrique dans nombre de villages. La dernière chose à y avoir contribuer est le niveau des habitants dont l’écrasante majorité n’a jamais été à l’école.