Ousmane Gueye

Les temps changent en Tunisie…

Les Tunisiens avaient déjà annoncé la couleur depuis quelques semaines. Ils en avaient marre d’un Ben Ali qui n’a cessé de leur faire la sourde oreille tout au long de son règne. Une personne a accepté de s’immoler au feu. L’intrépide Ben Ali n’avait même pas sourcillé d’émotion. Il a fallu que la rue le balaie d’un revers de la main pour qu’il s’exile loin de la Tunisie et c’est heureux. Je pense qu’il doit maintenant édifier ses concitoyens sur les zones d’ombre de sa gestion et s’il le faut, revenir répondre à l’éventuel appel de la justice nationale ou internationale. Ils avaient tous, peut être cru qu’un jour, ils allaient échapper à la justesse des hommes. C’est le cas de Jean Pierre Mbemba, de Charles Taylor, et croyez moi très chers lecteurs, d’autres têtes doivent encore tomber. C’est le signe irréfutable que nul ne peut continuer à torturer infiniment de pauvres gens sans répondre de cela.

Pour le cas de Hosni Moubarack aussi, je ne suis pas dépositaire des secrets de DIEU. Je ne le prétends pas-loin s’en faut à l’évidence. Mais je veux bien qu’il quitte les reines du pouvoir auquel il s’agrippe malgré les appels de la rue. Il est inadmissible que nous croisions les bras et observions mourir un à un ces gens affamés de libertés. Nous sommes à l’heure de la décolonisation intérieure. Je ne peux que le dire ainsi car je pense bien que nos hommes politiques oublient parfois que nous sommes du même pays, de la même République et qu’à ce titre, nous les avons élus et pouvons, à tout bout de champ, disposer de notre souveraineté nationale. Il est temps qu’on le leur rappelle.


Sénégal: Difficile quotidien des villageois du Nord

Le coût de la vie est très élevé. Au Sénégal, c’est une vérité de Lapalissade. Le panier de la ménagère- comme une de ces expressions barbares- l’exprime avec éloquence et justesse. En ville, par exemple, dans les rues de Saint-Louis du Sénégal, cela peut se faire sentir, mais avec la moindre cruauté. Le degré de méchanceté du destin des populations sénégalaises va crescendo à mesure que l’on s’enfonce dans les profondeurs des villages au Nord du Sénégal. La chasse à la dépense quotidienne se lance dès le crépuscule. En effet, c’est quand les ombres de la nuit commencent à supplanter les lumières du jour, que les ménages songent déjà à la chasse qu’il faut lancer à la substance du lendemain.

Hélas, on ne peut ne pas compatir à la douleur qu’éprouvent ces gens pour trouver à mettre dans la marmite qui attendent une grosse progéniture. Admettez que vous êtes père de famille. Vous avez pas mal d’enfants. Vous vous réveillez sans le moindre sou. Votre épouse marche, doucettement, dandinant du corps pour vous rappeler que le sac de riz est vide, qu’il n’ya pas d’huile encore moins de petites provisions. Elle vous assène ces cruelles évidences en accompagnant son mélancolique ton d’un regard plein de pitié et de désespoirs.

Hélas, pendant que des richesses se comptent par dizaines, centaines et milles dans l’autre direction du monde, ces modestes gens croulent tous les jours sous le poids difficile des dettes. Ils finissent parfois par fuir leurs créanciers du fait d’un endettement excessif. Souvent, ils ont la malchance de multiplier leurs créanciers et du coup, ne savent plus vers quel coté tourner un regard sondeur pour sortir de cette ornière.

Je ne peux vivre heureux au beau milieu de ces gens condamnés par l’infécondité des terres arables, l’inflation des prix galopants des denrées de première nécessité, et j’en oublie encore… Je lisais un journaliste -écrivain uruguayen dans le monde diplomatique. Son propos avait focalisé mon attention tant et si bien que je le garde toujours en mémoire. En voici l’argument : si toutes les masses de dollars qu’on versait dans l’achat d’armes qui détruisent notre planète, étaient utilisés dans l’alimentation, en une semaine, on pourraient nourrir tous les gens de la terre.

Reviennent un article que j’avais écrit sur ce blog en parlant de la folie humaine. Je comprends que des milliers de gens soient devenus des « Meursaults » camusiens. Comment en pas ruer dans les brancards dans un monde où le libéralisme et le capitalisme entretiennent une île minoritaire de richissimes au milieu d’un océan de pauvres gens. Pourquoi ces damnés de la terre sont-ils forcés à purger cette cruauté dans le silence ? Réagissant pendant qu’il est temps. Car, on le dit : mieux vaut tard que jamais.


La grève reprend à l’UGB de Saint-Louis

La grève reprend contre toutes attentes à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Après plusieurs semaines de tergiversations- c’est le moins qu’on puisse dire-, les étudiants semblent plus que jamais déterminés à en découdre avec les autorités pédagogiques. Ils avaient déjà annoncé la couleur depuis le mois de Novembre. Ce qu’il faut surtout rappeler, c’est qu’à partir du 03 Août de l’année 2010, les rapports entre dirigeants universitaires et étudiants donnent l’impression de s’envenimer et l’heure est aujourd’hui à l’insurrection contre un certain nombre de mesures qu’ils trouvent injustes et non défendables. Ce qui est incriminé, c’est surtout des mesures allant dans le sens de diminuer le taux de boursiers. La tradition nous avait habitués à l’octroi de la bourse à tout le monde. Maintenant, si l’on en croit la Coordination des étudiants, ce nombre sera revu à la baisse. Sur 1147 nouveaux bacheliers orientés à l’Université de Sanar, seuls 750 seront boursiers.

Ce qui fait rebiffer les étudiants, c’est aussi le retrait des « masters pros » dont les délégués soutiennent avec une inégalable vigueur qu’il est un maillon indissociable de la chaine du système LMD et personne ne serait fondé à le refuser. Ce système existera avec les master pro ou n’existera pas.

La question des bourses, à l’évidence, ne saurait se plaindre de n’avoir pas été soulevée. Elle pourrait au contraire, se dire d’être revenue comme un refrain incontournable dans les discours respectifs des intervenants à l’AG d’hier matin. Même si elle ne fut évoquée directement, on y fit référence à travers une pluralité de termes qui renvoyaient au champ lexical de bourses.

A bien y penser encore, serait on fondé à soutenir que les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis ont plus que jamais déchanté et se sont repentis pour ne plus accepter de perdre du temps ? Perdre du temps, car ils n’ont cessé de lever puis de suspendre les mots d’ordres de leurs agitations revendicatives. Ceux qui ont défilé devant leurs camarades étudiants n’ont pas mâché leurs mots et ils étaient il de les chercher quand il s’est agi de dénoncer les mesures prises par l’UFR qui comme ils le soutenaient les jours passés, ont sinon l’allure d’une privatisation, à tout le moins, une sélectivité dangereuse.

Ils ne mettent tous en cause, que presque le Directeur de l’UFR LSH, le Pr. Baydallaye Kane dont ils soutiennent qu’il y va de son orgueil car le Pr. Ne compte aucunement pas à désarmer.

Tout ce qu’il faut accorder à ce bras de fer étudiants- Université, c’est le temps, qui seul pourra nous édifier.

A suivre…


Facebook sur le campus de l’UGB de Saint-Louis/ Sénégal

S’il ya un réseau social qui n’a cessé tout au long de ces derniers mois à se faire parler de lui, c’est bien Facebook. Je ne m’inscris pas dans cette perspective manichéiste consistant à voir en ce réseau que du bien ou du mal exclusivement. Mon propos n’est pas de juger quoi que ce soit, mais juste de chercher à vous rendre compte du constat que j’ai fait ici au Sénégal, particulièrement sur le campus social et pédagogique de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. J’ai envie de dire, avec une petite dose de caricature, que, partout où je tourne la tête, je tombe sur la page d’accueil du site. C’est devenu presque un impératif pour les étudiants de consulter fréquemment sa page facebook, de commenter les dernières actualités, de donner leurs opinions sur les derniers albums de leurs camarades, amis et parents. Quand ils se retrouvent en classe, certains se permettent même d’exiger de la part des autres des explications : « Je t’ai vu sur facebook toi.Je t’ai ajouté….Je t’ai commenté …» attendant évidemment que l’autre réponde !

Je suis tenté de dire, que sous le magistère facebook, les relations et rapports se désacralisent de fil en aiguille. Auparavant en effet, quand il fallait rencontrer quelqu’un, on passait par toute une sorte de protocole qui pouvait prendre énormément de temps. Parfois, on faisait recours à l’influence d’un proche pour « court-circuiter » et accéder à sa source. Maintenant, on me dit que je peux écrire, parler à mon prof, mon Recteur en l’espace de quelques secondes : il suffit juste que je fasse un clic.

Avec facebook, l’accent est beaucoup mis sur l’instantanéité, c’est-à dire, la vitesse de la livraison de l’information et celle qui y est apportée pour sa compréhension. Ce qui est étrange au Sénégal, c’est que je retrouve des personnes qui n’ont pas forcément fait l’école ou tout au moins, ne l’ont pas fréquentée pour une longue durée, et qui pourtant surfent bien sur le premier réseau social mondial. J’ai retrouvé par exemple ma couine, une femme que je n’avais pas vu depuis plus de 15 ans. Elle est devenue couturière à Dakar. Elle a, à l’instar de tout le monde quasiment, sa page facebook où elle affiche sur son profil son métier.

Néanmoins, ce serait injuste de croire qu’il n’ya que « ludicité » sur ce réseau. En effet, on se partage également des documents. C’est le cas du Club de Sociologie de l’UGB. Si j’en crois mon informateur, il a décidé de créer un facebook pour se partager également des cours, des articles… Vous pouvez également en témoigner. Cet article que vous êtes entrain de lire n’a, en effet, rien de ludique-j’espère- et pourtant je l’ai posté sur facebook.

Avec ces constats, je suis sûr que ce premier réseau social est entrain de faire les plus belles pages de sa vie. En atteste le classement célébrités de l’année 2010 où le très jeune cofondateur de ce site, Mark Zuckerberg, 25 ans, parti de rien, est arrivé « 212e avec 4 milliards de dollars. Avec tous ses records d’abonnés et de visiteurs par jours, on a du mal à accepter que facebook n’était pourtant au départ, qu’un portail ouvert pour exercices à la maison !



Rareté du courant électrique ce matin sur le campus de l’UGB

Comme un de ces rares jours dont on ne se souvient qu’avec une inexacte précision, ce matin et même après midi du mardi 25 Janvier 2011 a été marqué par l’absence du courant électrique. Celui ci est parti vers 10 ehures du matin pour ne revenir qu’après 16 heures (heure locale et en temps universel). Comme nous tous, les étudiants de Sanar ont vécu durement la donne. Ceux qui avaient l’habitude de travailler avec l’outil informatiqu. Comme eux très chers lecteurs, votre serviteur est allé à la bibliothèque universitaire( B.U) pour y faire un prêt, amis c’était sans compter avec l’effronterie de l’électricité qui, décidément, rechignait à nous obéir. Je suis arrivé au cyber de l’Agence Universitaire de la Francophonie située près de la BU. Celui-ci ne manquat pas du produit rare ce mardi car il peut faire des réserves de 8 heures de temps si l’on en croit l’un des gérants. Hélas, cette fois-ci c’est le réseau internet qui était absent. Que faire ? J’eus soudain une idée: remonter à la B.U.  Je voulais sortir de là avec un prêt de deux livres pour ne pas gaspiller finalement ma journée pour rien. Dommage ! Je dus rester deux heures de temps pour attendre que le courant revienne. En vain !

J’ai toujours pensé que les universités étaient à l’abri des coupures car elles ne fonctionnent quasiment sur la base de son usage. Néanmois, ma terrible expérience de ce jour m’a amené à revoir cet avis.


Réponse à un commentaire défendant l’innocence de Dadis Camara

Chers amis lecteurs, dans ces lignes ci dessous, je réponds au commentaire d’un ami qui entend défendre l’innocence de Dadis Camara en arguant du fait que son éventuelle culpabilité ne saurait être établie et que le monde doit la chercher du coté de Toumba.

Bonjour mon très cher ami

Je t’avais carrément perdu. Mais voilà que par un de ces après midi heureux, je te retrouve au bout d’un commentaire pour lequel j’ai une aversion inégalable parce que ton opinion me semblant inégalablement inadmissible. Je suis très honoré  de te retrouver, par le biais de Mondoblog, qui pour moi nous a vraiment plongé au coeur de l’échange intellectuel, l’échange idéel tout court. Cette idée d’inadmissibilité de ton opinion pour Dadis, j’y reviens ! Je pense en effet que c’est bien de dire que certaines gens semblent emportées par les vagues de l’opinion internationale. Oui je ne le nie pas. Mais dans un tel cas, il ne s’agit pas d’être du coté du Nord ou du Sud, il s’agit d’adhérer plutot à la nécessaire condition de resoecter les droits humains dont on a proclamé l’intangibilité depuis le siècle des lumières surtout…Je sais que tu connais mieux que moi cette phase phare de l’histoire humaine. Je voudrais tellembnt que tu entendes Dadis Camara lors de son dernier entreien sur RFI. Je ne défend pas d’inculper Dadis, ce qui serait une justice sommaire.Mais je demande qu’il soit mis à contribution pour que l’opinion des gens éclairés soit éclairée justement sur les raisons encore sombres des sales événements de Conakry du 28 Septembre. Evidemment, on ne peut attribuer la responsabilité à priori à Dadis avant de l’entendre ou de faire une enquête le culpabilisant. En tous les cas, il était le Président de la République et même s’il n’était accusé de rien, il se doit de nosu éclairer, nous autres humains. A fortiori maintenant que sa position dans ce dossier est très critique, voire indéfendable. L’observateur que je suis a du mal à le comprendre et croyez moi, je ne suis pas sur que je me trompe. D’abord, dans la foulée de sa prise du pouvoir, il avait déclaré qu’il ne prendrait jamais en otage les instituions du pays. Hélas, dés que la mayonnaise des « affaires » a monté, cet atypique capitaine, arrivé par une fulgurante et surprenante promotion Chef de l’Etat, a fait un virage à 180 degrès pour ne plus cacher ses ambitions présidentielles. Aujourd’hui donc, il s’agit donc plus que jamais de l’entendre sur cette affaire. Puisque vous défendez qu’il n’a rien à se reprocher, pourquoi manifester la crainte de la voir traduit devant la barre ? Pour nous prouver qu’il est innocent et blan comme neige, la plus royale des façons serait de le pousser à s’expliquer publiquement- non comme dans une sorte d’Agora où il n’y aura que bavardage et colportage- mais devant un tribunal.
J’aurais adoré que vous ayez déjà lu Jean Ziegler dans son livre La haine de l’Occident ou encore Axelle Kabou dans Et si l’Afrique refusait le développement ? C’est seulement après être imprégné de la profondeur  de cette sorte d’analyse des choses, que vous allez comprendre. Il ne s’agit pas pour Dadis ou encore pour Habré et Mbemba, un procés Afrique-Europe, mais c’est juste un tribunal de la raison. Et la raison n’est pas occidentale- loi s’en faut- universelle. Je ne défends pas que ces penseurs ont l’apanage de la profondeur d’idées et de la pertinence, mais ils mériteraient d’être écoutés.


A l’UGB,la grève étudiante !

La grève est arrêtée-sinon disons par circonspection suspendue-  à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, du moins, c’est encore le cas lorsque nous mettions cet article sous presse.Le mouvement étudiant semble faire figure de  lame de fond pour le moins, c’est ce qu’on peut dire. Ses agissements se font selon les réformes que les autorités universitaires veulent impulser ou pas à Saint-Louis. Par exemple, l’année passée a vu se dérouler le débat autour de la privatisation des masters Pro, jusque là, qu’on payait sans bourse délier.Cette année surtout témoigne surtout de la montée en puissance de la volonté de l’Université de l’imposer coûte que coûte. Ce que n’entend pas du tout le mouvement étudiant qui se bat avec en tête la Coordination des étudiants de SaintLouis( CESL).

Difficile de remporter la victoire dans une Université où on semble se décider de ne pas se plier devant les étudiants car  en donnant toujours raison à ces derniers, ils finissent par désacraliser l’Institution de Sanar. La question de la privatisation des Masters Pro agite un très vieux débat qui a monté depuis et mettant sur la table la privatisation même de l’Université sénégalaise. Cela inquiète gravement les gens qui ne sont pas très bien aisés ici. Ces « fils de paysans » comme ils adorent se nommer voient ainsi leur avenir hypothéqué par une Université quis semble décidée à appliquer la mesure de la privatisation. D’autres opposent comme objections qu’une institution publique ne saurait être privatisée. D’autres et d’autres encore de dire: s’il s’agissait d’envoyer nos enfants étudier dans une institution « privée, nous pourrions le faire en dehors de l’Université. Si nous y venons, c’est parce qu’elle est publique.

Ce qui est encore curieux et que je voudrai signaler, c’est que la Coordination avait d’abord dit qu’elle a rencontré le ministre et que ce dernier avait promis de régler la question au plus vite.Aujourd’hui, autant que nous sachions, rien n’y fit. Dans une de mes chronique intitulée « Jusq’ouira Bayballaye Kane ?« , j’exprimais mon étonnement.

Au moment où nous mettons cet article en ligne, l’Assemblée générale des étudiants vient de se terminer. La grève connait un arrêt en attendant que les promesses soient respectées.


La chronique de Ousmane Gueye

Très chers amis lectuers de mondoblog et de partout Je voudrais partager avec vous cette chronique que j’ai écrite la semaine dernière en hommage à ces magnifiques gens qui nous ont accueilli et complété notre formation au journal Lecampus. Lecampus est un titre des étudiants de l’Universite Gaston Berger du Sénégal qui est la deuxième née après celle appelée Cheikh Anta Diop de Dakar, au Sénégal. Je l’ai écrite avec beaucoup d’émotion et de tristesse, convaincu que je suis, que ces gens avec qui j’ai travaillé pendant longtemps, vont devoir nous quitter d’un seul coup.Je voudrais surtout partager avec vous ces lignes qui suivent.Pardonnez moi de m’être trop épanché- si vraiment vous me trouverez ainsi.Bref, je vous prie aussi de me dire tous vos conseils et recommandations en matière de gestion d’un site internet de journal.J’attends avec impatience vos avis.

Voici le lien de la chronique

Ousmane Gueye


Très chers amis de mondoblog

Très chers amis de mondoblog et de partout

Vous ne pouvez savoir comme je suis honoré d’avoir travaillé avec vous et avec l’appui de vos critiques et commentaires pendant toutes ces dernières semaines surtout.Je vous en remercie énormément.Je me rappellerai vos messages les plus émouvants, vos suggestions les plus judicieuses et vos critiques les plus constructives.

Nénamoins,laissez moi écarter tous commentaires.Je ne vous écris pas ce message parce que je compte vous prendre congé tout de suite.Mais je l’écris surtout pour vous exprimer mon sentiment de gratitude et de reconnaissance.Je me suis beaucoup amélioré avec les tutoriels de Cédric Kalonji et de son équipe.J’ai échangé avec de grandes, de très grandes plumes un peu partout à travers le monde par l’entremise de ce magique mondoblog.J’espère qu’apès cette aventure, nous aurons la chance de discuter encore et de nous retrouver-pourquoi pas-un jour.De Madagascar, passant par la Cote d’Ivoire, le Burundi jusque même dans les rues et les recoins de ma propre Université, j’ai échangé avec de grands hommes dont je me souviendrais toujours inchAllah.

J’espère encore que ces derniers jours avant la fin de l’aventure seront les meilleurs de tous.

Merci encore une fois

Ousmane Gueye Université Gaston Berger de Saint-Louis. Le lien de mon blog reste le même.


Mes pensées à Ndongo Lô

Cinq ans(1975-2005) après sa disparition, Ndongo Lô reste toujours dans nos coeurs. Ce jeune homme parti à la fleur de l’age laisse derrière lui une très jeune famille qui ne s’attendait surement pas à le perdre à cet instant où il rentrait glorieusement dans l’histoire de la musique sénégalaise. Son dernier album « adouna » est empreint de relents nostalgiques. Il est en effet allé puiser jusque même dans les profondeurs de son enfance et de sa jeunesse passées dans les rues animées de Pikine, à Dakar, au Sénégal. C’est l’exemple lorsqu’il chante ses amis d’enfance en disant « manou malène bayi »( je ne pourrais vous abandonner). Ces airs pleins de reconnnaissance, de gratitude et surtout d’humilité le rehaussent à des niveaux très élevés d’humanisme. Il avait compris que la vie d’ici pas n’était que passage et souvenirs. Ceux qui l’ont connu ne cessent de tarir sur ses qualités humaines.On rapporte qu’il voulait, contre le gré de son père, entrer en musique pour sortir sa mère de l’ornière quotidienne dans laquelle elle semblait enlisée. J’ai appris la mort de Nongo Lô un soir du mois de Janvier 2006 alors que j’étais élève au CEM Henry Louis Guillabert de Saint-Louis du Sénégal.J’étais sou l’émoi.Et je suis sur, très chers lecteurs- vous l’aviez connu- que vous l’étiez aussi.

Sur cette couverture de son dernier album « adouna », on peut le voir fuyant du regard comme s’il nous parlait une dernière fois. Peut être que lui seul savait ce qu’il entendait par là. Peut être que lui seul du fond de sa tombe peut nous éclairer sur cette position. Cela dit, du fonds de sa sépulture, il serait préoccupé de tout, sauf des affaires terrestres. Que la Miséricorde d’Allah soit avec lui.

Que la terre de Touba lui soit légère !