Ousmane Gueye

Tunisie: Hommage à la rue !

Celui qui avait déposé Habib Bourguiba au matin du 07 Novembre 1987 vient d’être, à son tour, déposé par la rue. Il avait pourtant suscité tant d’espoirs avant de se ravaler au pitoyable statut d’un « distilleur » de désespoirs. Ceci fait écho à ce que je disais récemment sur mon blog. En effet, j’avais exprimé l’étonnement que les hommes d’Etat les plus ovationnés par les foules trahissent très souvent. J’avais cité l’exemple de Staline que ses contemporains appelaient « le petit père des peuples », tant sa vision socialiste dépassait le strict cadre de l’URSS. Mais je ne serai pas en porte à faux dans mon exemplification quand je cite Moussa Dadis Camara de la Guinée, dont les premières mesures ont eu l’adhésion des populations. Que dire du cas du Sénégal dont le Président de la République était accueilli comme le sauveur dans les rangs des jeunes.  Aujourd’hui beaucoup d’entre eux ont déchanté. Dans leur esprit désillusionné, le wadisme et l’alternance résonnent comme une farce.

Le règne de l’ancien premier ministre de Bourguiba et aujourd’hui ancien chef de l’Etat laisse des relents de « martyrisation » de la démocratie. Je ne parle même pas de ceux de ces derniers jours, je veux dire de la lame de fond encouragée par la rue. Zine el-Abidine Ben Ali a pendant ses années de pouvoir négocié avec les extrémistes de son pays et pratiqua une politique modérée. Il encouragea l’arabisation de l’enseignement et la diffusion des appels à la prière à la Télévision. Il promit le multipartisme, même s’il s’en rétractera très vite.

A coup sûr, Zine El-Abedine Ben Ali ne pensait jamais que le peuple pouvait avoir raison de son entêtement au pouvoir. L’une des grandes vertus de la Renaissance est d’avoir remis l’homme au centre de ses préoccupations : l’humanisme. Les peuples de toutes sortes et de tous horizons ne doivent jamais être privés de leur droit le plus intangible de décider de l’avenir de leur pays. Hélas, nombre d’individus défient encore les prescriptions de la morale et de la démocratie en faisant primer leurs caprices et fantaisies personnels au détriment de la volonté générale.

L’exemple de la Tunisie vient encore nous rappeler que personne ne doit se croire au dessus de la loi. Que personne ne doit sous estimer la capacité de réaction et de rébellion des peuples.

Gloire à la rue !


SENEGAL:Vous avez dit pays d’hospitalié ?

Le Sénégal est un pays de téranga, c’est-à-dire d’hospitalité. De partout on le chante, et s’en enchante à l’envi. On veut en faire une marque de fabrique associée à l’image de l’entreprise « Sénégal ». D’autres pays comme le Burkina Faso affirment aussi n’être pas moins hospitaliers, mais les Sénégalais- du moins une bonne partie d’entre eux- n’entendent pas partager cette qualité.  Ils veulent croire qu’ils sont les seuls sur cette terre à qui la nature a doté d’une obligeance. C’est difficile de démentir l’existence de cette tradition, mais nombre de faits m’amènent à émettre des réserves pour le moins prudentes.

Elles sont nombreuses, ces scènes quotidiennes où cette « hospitalité sénégalaise » est mise à rude épreuve. Des gens sont atteints des plus virulentes maladies, on les fuit comme une peste. Quand ils décèdent, on accourt vers eux en disant que « s’ils ne manquaient que d’argent, tel ou tel n’allait pas mourir ». C’est alors qu’ils mettent la main dans la poche et en sortent nombre de billets de banque pour payer les funérailles où c’est l’occasion de se donner en spectacle, de se faire un nom et une renommée. Un très célèbre homme a rendu l’âme au Sénégal dans une pitoyable occurrence. Laissé à lui-même, oublié par ceux qui devaient lui venir en aide, abandonné par ses proches, le pauvre se débattait dans la plus cruelle des solitudes. Seul pour pleurer son triste sort, condamné à le subir loin de toutes sollicitudes, il est alors bien fondé de s’interroger sur le sens de ses relations avec les autres.

Hélas, il n’aura pas le temps de satisfaire à cela. Il mourra dans une totale indifférence que ses proches  ont manifestée à son endroit. Lors de la prière mortuaire, des « monsieur » aux « gros bonnets » ont eu le culot d’affirmer au vu et au su de tout le monde que s’il n’était question que d’argent, ce malade n’allait pas les quitter. Un ami me mit dans cette confidence : « Lorsque ma mère était malade, un de ses proches n’a rien fait pour elle. Après le décès de sa maman, le proche a accouru pour dire qu’il est près à payer le prix du veau servant à assurer les funérailles.

Notre société serait-elle devenue sadique et indifférente à tout ? Et si nous développions en nous des « monstres sociaux » prompts à signer notre arrêt de mort ? Et si la société sénégalaise du XIXème siècle était-elle vouée à l’éclatement ?

Un auteur a parlé de la « fin de la société ». Dominée par l’individualisme, libérée de tout déterminisme, qu’adviendra t-il donc de cette grande masse dite « société » que nous formons et qui est entrain de nous échapper de plus en plus ?

N’est ce pas que c’est cette configuration subjective et objective de la société qui en crée les monstres, les blasés, les criminels, les frustrés, les terroristes, les sadiques à la lumière d’un personnage dans « Prison Break » qu’aucune émotion ne peut venir décourager le moindre méfait ? Demain, que personne ne s’étonne du produit des rapports sociaux. Nous en sommes responsables individuellement et collectivement.


Fascinations et répulsions de la lutte senegalaise

La lutte sénégalaise enchante parfois, émeut souvent, mais passionne toujours les foules. Les gens la trouvent exaltante. D’aucuns, collés à leur poste radio ou à l’écran de leur téléviseur commentent avec émulation et folie les succès et gloires des lutteurs. Des images faites de forces matures, de muscles vivants, de coups de poing échanges à qui mieux mieux, des corps parfois ensanglantes. Les fans de ce sport n’en reviennent pas: jamais un passe -temps aussi impressionnant n’avait jusqu’ici emporte l’adhésion des masses.

Hélas, la lutte fait quand même des ravages qui continuent d’œuvrer de manière sous-sous-sous-jacente. Elle est présente jusque dans l’esprit des enfants, et particulièrement des écoliers. Ce n’est plus pratiquement les grands noms de l’enseignement qui sont mis en avant, mais plutôt ceux comme Yekini, Tyson, Balla Bèye et consorts. Il m’arrive très fréquemment d’observer des scènes pittoresques où je vois des bambins se donner en spectacle au rythme des battements de tam-tams. Ces petits, hélas, ne parlent d’études que très rarement. La grande couverture de la lutte sénégalaise, surtout par la super puissance des médias leur a donne l’illusion qu’on ne peut réussir qu’en lutte, qu’au corps à corps où on roue son adversaire de coups.

Ce qui est grave, c’est que ce sont nos jeunes enfants qui tombent sous le charme de ce sport. Je n’ai rien contre, mais je pense que les adultes ne mesurent pas avec une juste intelligibilité des choses le drame de ce phénomène. Dieu sait que j’ai demande à mon petit frère ce qu’il voulait devenir avec l’obtention de son BAC, sa réponse ne tarda pas: » je veux devenir lutteur ».

Du matin au soir, ces pauvres gamins défilent et exultent sous le battement des tam-tams. Cela est relaye par une communication ingrate qui laisse croire qu’on ne peut avoir de l’argent qu’en lutte. Regardez ce milliers de scènes, où juste pour quelques secondes, le lutteur perçoit des million de Francs C FA.

Mais ce qu’on ignore, même si tout le monde s’engageait dans la lutte, ce n’est pas tout le monde qui aurait perçu cette somme. Entendons nous bien: sur plus de milles lutteurs, une dizaine ou un peu près de ça serait paye ainsi.


Du bon usage de la guérison de Dadis Camara

L’entretien de Moussa Dadis Camara sur Rfi ce dimanche 09 Janvier 2011 est un rappel à la justice nationale et internationale qui doit s’autosaisir de son cas. C’est l’heure à mon avis d’éclairer l’opinion internationale sur les événements du 28  septembre en Guinée.

Pour une première fois dans l’histoire de ce pays, un groupe de militaires décide de rentrer dans l’histoire avec fracas et s’imposer pour conduire la transition. Avec fracas puisque nous savons comment s’est terminé ce vœu même si je ne peux gager que c’était leur volonté de déstabiliser cet Etat. Ce jour-là, de nobles hommes et de vaillants citoyens ont été malmenés comme des malfrats, des femmes violées, d’honnêtes gens sacrifiées sur l’autel de l’animosité.

Il serait injuste de faire de cette barbarie une parenthèse de l’histoire contemporaine de la Guinée. Ces hommes ne devront pas mourir pour rien. Et comme le dit l’autre, « il ne peut y avoir de paix sans justice ». Il serait plus judicieux de réparer ces crimes abominables pour ne pas créer  une mémoire collective blessée qui peut exploser à tout bout de champ.

Nous n’appelons ni à un « lynchage médiatique », au réveil de la haine. Nous entendons juste espérer qu’au moins la communauté internationale peut se saisir du dossier de ce capitaine pour mettre la lumière sur les événements du 28 septembre en Guinée. Ainsi, tous ces gens qui rôdent autour du pouvoir , que ce soit en Afrique ou ailleurs, sauront que sur cette planète, nul ne peut obéir à ses instincts barbares et continuer de se la couler douce après.

J’espère que cet appel sera entendu !.


SENEGAL:Pour une revue de la revue de presse

Après la « transhumance journalistique » au Sénégal, je vous convie maintenant à un petit regard sur la pratique de la revue de presse. La pensée commune assimile ces genres de revues de presse comme étant plutôt des commentaires de presse. Je suis mal placé pour énoncer et prononcer le jugement. Toutefois, je me crois autorisé à m’exprimer la dessus.

Au lieu de prendre le sujet sous l’angle de la définition de la revue de presse ou non, je voudrais plutôt vous livrer cette remarque intrigante. En effet, je me demande ce qui se cacherait derrière la pratique de la revue de presse qui fait que ceux qui la font sont pris d’une passion et d’un enthousiasme irrépressibles. On eût dit qu’ils tiennent vraiment à ça comme à la prunelle de leurs yeux. Chaque journaliste préposé à la revue de presse se tue d’exceller et mieux attirer la sympathie de cet auditoire dont la majorité n’en ont qu’à écouter et remplir la journée de commentaires à n’en plus finir.

Ceux qui font cette revue de presse tendent d’être le plus original possible pour se démarquer de leurs confreres qui en font aussi. C’est tellement amusant à leur prêter une attention.Ils excellent parfois par leur usage de l’ironie, parfois du « sensationnel », mais restent toujours « captivants ».

A coup sur, par ces temps qui courent, les journaux sportifs et surtout ceux traitant de la lutte sénégalaise, devront se tirer d’affaires.


Je m’interroge !

L’éternel observateur de l’arène sociale de mon pays que je suis n’est jamais lassé de s’interroger, jamais découragé, non plus à renouveler cet exercice. L’interrogation qui taraude mon esprit est à la mesure de l’ampleur de la curiosité que j’en ai.

En effet, je ne cesse de chercher à comprendre toutes ces flopées de « transhumance politique »  et de « transhumance journalistique » pratiquement tous les jours au Sénégal. Nous avons du mal, vraiment du mal à suivre nos jeunes journalistes. Ils escaladent l’escalier de la pratique avec une irrégularité telle qu’on s’y perdrait. Escalier ? Le terme semble on ne peut plus inadéquat car l’évolution de ces jeunes, je ne la vois pas sous forme de progrès. Phénomène dont je ne constate l’existence que chez nous : la forte mobilité des journalistes dans la sphère médiatique. Dois-je la regretter ? Loin s’en faut. Je n’en suis heureux que trop !

Toutefois, si cette forte mobilité fascine, elle n’en est pas moins répulsive. Je me demande les ressorts auxquels on doit le sens de ce phénomène qui semble échapper aux mailles de mon filet de sempiternel interrogateur de la réalité sociale de mon pays. Certes, comme nous l’a bien appris un professeur en relations professionnelles en « Sociologie des Organisations », le plus souhaité et souhaitable dans un parcours professionnel est cette capacité à changer de poste, de lieu de travail, bref à être mobile au moins tous les cinq ans. C’est à l’aune de cela que l’on juge la capacité de quelqu’un à s’acclimater aux nouveaux contextes de travail. Voilà ce qui est érigé au rang de « vertu professionnelle ».

Cette forte mobilité des journalistes, et si on tachait de l’appréhender d’un prisme capitaliste ? Le marché du travail est caractérisé par une très rude concurrence entre les groupes de presse. La concurrence nourrit, alimente cette mobilité. Jusque là, point d’incompréhension, je ne me perds pas encore.

Là où subsiste une zone d’ombre, c’est dans l’exacerbation de cette mobilité un peu à la manière de nos ministres. Mieux, je peux dire non sans exagérer qu’il nous rend la tache ardue, ce journaliste-là qui a la bougeotte professionnelle facile, qui fait la ronde de tous les groupes de presse. Il devient difficile de le suivre. Ce fait, je ne le constate pas dans les médias occidentaux. Du moins, s’il y est présent, alors il est l’exception faite à la règle.

Dans cet article, je voudrai la position de chaque journaliste pour m’éclairer la lanterne par rapport à ce phénomène migratoire non-stop.

Nos intellectuels, du moins une bonne partie d’entre eux, n’échappent pas à cette règle. Ils sont les champions de la transhumance. Pour un oui ou pour un non, ils sont prompts à changer d’opinions, à se dédire pour ne plus avoir à en redire.

Autant d’interrogations qui oppriment ma petite cervelle !


Où en est on avec Laurent Gbagbo ?

Je veux bien croire que les envoyés speciaux de la CDEAO et de l’Union Africaine ont pu expliquer à Laurent Gbagbo ce que le monde de l’éveil et des bienfaits attend de lui depuis.C’est qu’il tire sa révérence sans autre forme de proces. Je suis meutri de voir que les envoyés spéciaux semblent peut être ménager leurs propos pour ne pas le vexer.On ne peut plus, comme le disait Gullaume Soro depuis quelques semaines sur RFI, négocier avec un homme qui foule au pied les bonnes vertus républicaines.On ne peut négocier avec un homme sans scrupule aucun et qui a l’effronterie de nager à contre courant de la démocratie au mépris de la loi.Ceci repose l’éternelle problématique de ce mode de gouvernement que bon nombre de nos chfes d’Etat semblent croire tombé en désuet. Aujourdhui, personne n’est fondé a accepter de discuter avec ce Laurent Gbagbo. Je m’attendais bien à ce qu’il cherche à torpiller les efforts de restitution de la démocratie chez lui, à intimider les gens leur faisant peut être croire qu’il prendra en otage les ressortissants africains en Cote d’Ivoire.A mon avis, il ne cherche qu’à faire peur aux gens pour qu’ils cessent  ce grand tintamarre anti-bagbo.

A mon avis, il cherche bien à gagner du temps et la Communaute internationale ne devrait pas l’observer en spectateur.Pendant ce temps, la télévision nationale semble continuer son abjecte oeuvre de manipulation.On nous finissons avec Gbagbo, où il en finit avec nous.


Timide fête de Noel

J’ai passé une timide fête de Noel, sinon je n’en ai pas passé du tout. Je suis resté sur le campus de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis cette nuit-là, devant mon ordinateur. Je suis redevable de bien de gratitude et de reconnaissance à cet étonnant outil de travail. Aussi, ne m’a-t-il pas sauvé lorsque mon village a été vidé de son monde. Les étudiants-du moins la majeure partie- étant allés passer la fête de fin de l’année 2010 en famille, je dus me résoudre à occuper mon petit monde de quelque activité. Je ne fus pas long à en trouver.

En effet, je m’accommodai à lire et relire les documents que j’avais dans mon ordi. Les jours de cours me donnant peu de chance à cela, je devais saisir de cette occasion de fête pour mieux travailler et anticiper un peu sur le programme.


My dreams for 2011

Très chers amis lecteurs

L’année 2010 m’a quitté hier. Je vous mentirais sans nul doute si je disais que j’ai versé des larmes, ou manifester mon regret de la voir partir à mesure que 00heures s’approchait. Je l’ai juste accompagnée, marchant doucement à ses cotés avec la ferme volonté de ne jamais la revoir. 2010  est, non suspectée, mais coupable de plusieurs crimes et abjections de toutes sortes, à mon avis. Mais on ne peut aller au-delà du simple acte de verbaliser la condamnation. Qui peut emprisonner le temps qui passe ? Pas même le poète le plus doué.

J’ai tant cherché dans le méandre de mes souvenirs, peu ont été en mesure d’aider à évacuer mes craintes existentielles : que deviendra ce monde en 2011 ? Que seront devenus les foyers de tension « attisés » et entretenus ça et là par des gens chez qui la paix a déjà fait son temps ? Que sera-t-il décidé du phénomène « Laurent Gbagbo » et à quel scénario de sortie d’ « usurpation du pouvoir des Ivoiriens » devrons-nous attendre ? Les tentatives de dénucléariser une Iran prétendument  rebelle buteront-elles sur une insurmontable pierre d’achoppement ? D’un coté, on dénie à des pays le droit d’en disposer et de l’autre on ne se soucie pas du fait que d’autres en ont à suffisance !

Je vous assure que mes termes ne sont pas tombés en désuète. En effet, nous ne sommes pas du tout dans un contexte de guerre froide, mais l’ « «équilibre de la terreur » doit être maintenu à mon avis, à défaut d’enterrer la terreur elle-même. Pas plus tard  que ces derniers jours, les USA ont annoncé une aide à Israël de plusieurs dizaines de milliards de dollars pour l’armement- à moins que ma mémoire ne me fasse défaut, ce qui arrive rarement. Par ailleurs, Barack Obama avait promis de fermer Guantanamo, il est toujours attendu sur cette promesse de campagne.  Pendant ce temps, la Birmanie brime ses citoyens transformés à de piètres spectateurs et exilés sur leurs propres terres,  réduits en simples objets devant subir la tyrannie des généraux. Aung San Suu kyi a été récemment libérée, mais le prix Nobel de la paix 1991 ressemble à une chèvre à laquelle est attachée une corde et qui pense être libre de ses déplacements. Ce pays d’Asie du Sud est a tout intérêt à se mettre à l’école de la démocratie.

Le sang coule, gicle, inonde les rues d’Israël, de la Palestine, aujourd’hui même (00h20) d’Egypte, mais aussi et surtout d’Irak où le désordre a tellement supplanté l’ordre que les Irakiens en perdent leur latin. Des centaines d’hommes et de femmes qui meurent pour rien ! Pour des causes ignobles, abominables, injustes que seuls les débiles défendent encore en voilant leur visage. N’est ce pas la preuve que c’est indéfendable ?

Tous mes souhaits de bonne santé, de paix et d’amour entre tous ceux qui partagent ce monde. Ce monde est le nôtre, faisons en ce qui sied à la paix et au bonheur de tus les êtres vivants.

Voilà mes quelques craintes pour l’avenir. Néanmoins, je peux me consoler en pensant à l’action jamais en répit de ces milliers de bonnes volontés pour un monde vivable.


Catastrophique fermeture du FESMAN

Le Fesman a-t-il tenu toutes ses promesses quant à une « apothéose » en beauté à Saint-Louis du Sénégal ? Pour l’artiste international et mondialement connu sous le nom de « Akon », peut être la réponse subite à cette question sera assurément oui.

La Place Faidherbe a n’a pas pu contenir toute cette masse en liesse, observant avec extase la prestation d’Alioune Badara Thiam, du vrai nom de Akon. L’ambiance a connu son comble. Il s’ensuivit une bousculade monstre, occasion hélas de toues sortes de vols, violence, et autres. Un spectateur témoigne qu’il a perdu, croyez moi, le jean qu’il arborait, ses chaussures « bottes », son argent, son téléphone portable et pire, sa carte d’identité. Le pauvre doit se présenter aux examens du bac à la fin de cette année et était en voyage pour se faire des papiers. Le témoin raconte même avoir vu, tout près de lui, une femme déshabillée par des jeunes qui la pénétraient à tour de rôle. La malheureuse criait, « haletant », mais c’était le sauve qui périt. Chacun s’occupait à sauver sa vie.

Vers 2 heures du matin, l’artiste sénégalais repartit à Dakar, laissant la foule à sa propre mésaventure.