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Le Gandiol en un CliC
17. févr.
2011
Le Grand Entretien
6

Ma grand-mère m’a quitté hier !

Mame Dieynaba était sans pareille. Petit curieux que je n’ai jamais cessé d’être, je lui posais mille questions sur sa jeunesse au milieu de la brousse et des troupeaux de vaches, chèvres, moutons et autres. On eût dit qu’elle avait une mémoire d’éléphant, tant rien ne lui échappait de toutes ces flopées de souvenirs qui se chamaillaient dans son esprit. C’est avec regret aujourd’hui que je constate que je n’ai plus l’interview qu’elle m’avait accordée alors. Elle m’y entretenait de sa vie de jeune fille avec ses parents, des membres de son lignage, de ses joies et de ses heurts. Ce jour-là, comme d’habitude, je l’avais rejointe sous l’ombre des arbres qui se dressaient devant sa chambre. Je lui expliquais mes intentions et tout de suie, elle accepta de se raconter. De longues histoires ponctuées à chaque fois de rires. Je suis sûr que c’était le signe que le temps l’avait dribblée, l’avais devancée et maintenant, elle était la dernière des plus vieux descendants de ses parents. Son jeune frère qui en était l’avant dernier, est décédé quelques années auparavant alors que je me trouvais

Mame Dieynaba a rendu l’âme ce mardi 15 Février 2011 aux environs de 22heures si j’en crois mon jeune neveu Abdoulaye.

J’ai du mal à me rendre à cette évidence là que plus jamais je ne la reverrai sur terre. Nous étions nombreux à l’avoir accompagnée hier matin vers sa dernière demeure. Très concentrés sur ce que nous faisions, nous priâmes pour elle plusieurs fois, puis, le cœur serré, la glissâmes doucereusement dans sa tombe que nous avons ensuite refermé  par des pelles de sable tantôt avec nos mains nues, tantôt avec un outil utilisé pour ça.

Cette scène d’une tristesse à rendre fou reste encore gravée en moi. Je n’arrive pas à croire que Mame Dieynaba est partie. Je n’arrive pas à croire qu’après mon retour de Saint-Louis, en accourant vers sa chambre, je trouverai quelle est cruellement vide. Je n’arrive pas à croire que cette scène était la dernière que je partage avec elle dans ce bas-monde.

Avec toutes mes larmes et un cœur meurtri mais qui se repentit soudain, je prie que Le Très Miséricordieux t’accueille dans son doux paradis.

AMINE

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17. févr.
2011
Le Grand Entretien
0

Le parc automobile du Gandiol

Le parc automobile du Gandiol est très vieux, voire très archaïque. De vieilles voitures desservent tous les  jours les villages de Dégou-Niayes, Mboumbaye, Darou Salam et autres pour aller donc à Saint-Louis. Des véhicules, dont la plupart ont franchi leur limite d’âge depuis maintenant des décennies. De très bruyantes carcasses se déplacent difficilement sur la route déjà cahoteuse. J’ai eu la malchance de tomber ce mercredi sur une d’elles. On voyait très nettement la rouille du fer déjà en état d’avancement très usé. E chauffeur la conduisait avec trop de finesse car c’est la qualité qu’il faut pour la déplacer. Dieu sait qu’il avait attaché à l’une des portières une solide corde pour la maintenir, avant qu’elle ne tombe. Et au cas échéant, dites bien chers lecteurs qu’adviendra au client qui s’est assis juste à coté ou bien qui reposait tout son corps sur cette porte ?

A un certain moment du parcours entre la ville de Saint-Louis du Sénégal et Dégou-Niayes, le chauffeur immobilisa son cadavre de voiture au bord de la route. Il s’assura que la portière était bien attachée, donna quelques grosses goutes d’eau dans la machine, puis repartit aussitôt.

Après avoir quitté carrément la ville de Saint-Louis, il se permit de s’arrêter, même si le nombre de places était déjà à sa limite. Il logea deux autres personnes dedans, bousculant toutes les autres et sans même leur avoir demandé leur avis.

Je n’ai constaté aucun gendarme le héler ou l’interpeller comme si eux aussi n’en avaient pas à cirer de cette voiture dont personne ne voulait ce mercredi là.

Comme ce chauffeur, ils sont nombreux ceux là qui conduisent ces genres de voitures. Ils ne manquent pas des arguments de survie quand vous leur dites de garer toutes ces « carcasses ». Ils se donneront surement la promptitude de vous rétorquer que c’est d’elles qu’ils tirent leur subsistance. Mais je veux bien savoir donc si c’est bien du risque qu’on fait courir à ses semblables tous les jours qu’on prélève sa nourriture ?

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14. févr.
2011
Le Grand Entretien
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Les habitants de Dégou-Niayes crient leur grogne !

Dans la région de Saint-Louis, perdu au très fonds de la communauté rurale de Gandiol, le village de Dégou-Nia village de ladite localité dit qu’elles seront privée du courant électrique qu’elles attendent depuis plusieurs décennies. Pour rappel, le village loge dans les profondeurs de Gandiol. Livré à lui même, il n’a pas d’éclairage et les habitants sont en colère. Elles argumentent ce courroux en défendatnt que le Chef de vilage avance qu’ils n’ont pas payé leur impôts. Depuis quand l’imposition est attachée à l’électrification?

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10. févr.
2011
Le Grand Entretien
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Les temps changent en Tunisie…

Les Tunisiens avaient déjà annoncé la couleur depuis quelques semaines. Ils en avaient marre d’un Ben Ali qui n’a cessé de leur faire la sourde oreille tout au long de son règne. Une personne a accepté de s’immoler au feu. L’intrépide Ben Ali n’avait même pas sourcillé d’émotion. Il a fallu que la rue le balaie d’un revers de la main pour qu’il s’exile loin de la Tunisie et c’est heureux. Je pense qu’il doit maintenant édifier ses concitoyens sur les zones d’ombre de sa gestion et s’il le faut, revenir répondre à l’éventuel appel de la justice nationale ou internationale. Ils avaient tous, peut être cru qu’un jour, ils allaient échapper à la justesse des hommes. C’est le cas de Jean Pierre Mbemba, de Charles Taylor, et croyez moi très chers lecteurs, d’autres têtes doivent encore tomber. C’est le signe irréfutable que nul ne peut continuer à torturer infiniment de pauvres gens sans répondre de cela.

Pour le cas de Hosni Moubarack aussi, je ne suis pas dépositaire des secrets de DIEU. Je ne le prétends pas-loin s’en faut à l’évidence. Mais je veux bien qu’il quitte les reines du pouvoir auquel il s’agrippe malgré les appels de la rue. Il est inadmissible que nous croisions les bras et observions mourir un à un ces gens affamés de libertés. Nous sommes à l’heure de la décolonisation intérieure. Je ne peux que le dire ainsi car je pense bien que nos hommes politiques oublient parfois que nous sommes du même pays, de la même République et qu’à ce titre, nous les avons élus et pouvons, à tout bout de champ, disposer de notre souveraineté nationale. Il est temps qu’on le leur rappelle.

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08. févr.
2011
Le Grand Entretien
6

Sénégal: Difficile quotidien des villageois du Nord

Le coût de la vie est très élevé. Au Sénégal, c’est une vérité de Lapalissade. Le panier de la ménagère- comme une de ces expressions barbares- l’exprime avec éloquence et justesse. En ville, par exemple, dans les rues de Saint-Louis du Sénégal, cela peut se faire sentir, mais avec la moindre cruauté. Le degré de méchanceté du destin des populations sénégalaises va crescendo à mesure que l’on s’enfonce dans les profondeurs des villages au Nord du Sénégal. La chasse à la dépense quotidienne se lance dès le crépuscule. En effet, c’est quand les ombres de la nuit commencent à supplanter les lumières du jour, que les ménages songent déjà à la chasse qu’il faut lancer à la substance du lendemain.

Hélas, on ne peut ne pas compatir à la douleur qu’éprouvent ces gens pour trouver à mettre dans la marmite qui attendent une grosse progéniture. Admettez que vous êtes père de famille. Vous avez pas mal d’enfants. Vous vous réveillez sans le moindre sou. Votre épouse marche, doucettement, dandinant du corps pour vous rappeler que le sac de riz est vide, qu’il n’ya pas d’huile encore moins de petites provisions. Elle vous assène ces cruelles évidences en accompagnant son mélancolique ton d’un regard plein de pitié et de désespoirs.

Hélas, pendant que des richesses se comptent par dizaines, centaines et milles dans l’autre direction du monde, ces modestes gens croulent tous les jours sous le poids difficile des dettes. Ils finissent parfois par fuir leurs créanciers du fait d’un endettement excessif. Souvent, ils ont la malchance de multiplier leurs créanciers et du coup, ne savent plus vers quel coté tourner un regard sondeur pour sortir de cette ornière.

Je ne peux vivre heureux au beau milieu de ces gens condamnés par l’infécondité des terres arables, l’inflation des prix galopants des denrées de première nécessité, et j’en oublie encore… Je lisais un journaliste -écrivain uruguayen dans le monde diplomatique. Son propos avait focalisé mon attention tant et si bien que je le garde toujours en mémoire. En voici l’argument : si toutes les masses de dollars qu’on versait dans l’achat d’armes qui détruisent notre planète, étaient utilisés dans l’alimentation, en une semaine, on pourraient nourrir tous les gens de la terre.

Reviennent un article que j’avais écrit sur ce blog en parlant de la folie humaine. Je comprends que des milliers de gens soient devenus des « Meursaults » camusiens. Comment en pas ruer dans les brancards dans un monde où le libéralisme et le capitalisme entretiennent une île minoritaire de richissimes au milieu d’un océan de pauvres gens. Pourquoi ces damnés de la terre sont-ils forcés à purger cette cruauté dans le silence ? Réagissant pendant qu’il est temps. Car, on le dit : mieux vaut tard que jamais.

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08. févr.
2011
Exercices d'analyse
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La grève reprend à l’UGB de Saint-Louis

La grève reprend contre toutes attentes à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Après plusieurs semaines de tergiversations- c’est le moins qu’on puisse dire-, les étudiants semblent plus que jamais déterminés à en découdre avec les autorités pédagogiques. Ils avaient déjà annoncé la couleur depuis le mois de Novembre. Ce qu’il faut surtout rappeler, c’est qu’à partir du 03 Août de l’année 2010, les rapports entre dirigeants universitaires et étudiants donnent l’impression de s’envenimer et l’heure est aujourd’hui à l’insurrection contre un certain nombre de mesures qu’ils trouvent injustes et non défendables. Ce qui est incriminé, c’est surtout des mesures allant dans le sens de diminuer le taux de boursiers. La tradition nous avait habitués à l’octroi de la bourse à tout le monde. Maintenant, si l’on en croit la Coordination des étudiants, ce nombre sera revu à la baisse. Sur 1147 nouveaux bacheliers orientés à l’Université de Sanar, seuls 750 seront boursiers.

Ce qui fait rebiffer les étudiants, c’est aussi le retrait des « masters pros » dont les délégués soutiennent avec une inégalable vigueur qu’il est un maillon indissociable de la chaine du système LMD et personne ne serait fondé à le refuser. Ce système existera avec les master pro ou n’existera pas.

La question des bourses, à l’évidence, ne saurait se plaindre de n’avoir pas été soulevée. Elle pourrait au contraire, se dire d’être revenue comme un refrain incontournable dans les discours respectifs des intervenants à l’AG d’hier matin. Même si elle ne fut évoquée directement, on y fit référence à travers une pluralité de termes qui renvoyaient au champ lexical de bourses.

A bien y penser encore, serait on fondé à soutenir que les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis ont plus que jamais déchanté et se sont repentis pour ne plus accepter de perdre du temps ? Perdre du temps, car ils n’ont cessé de lever puis de suspendre les mots d’ordres de leurs agitations revendicatives. Ceux qui ont défilé devant leurs camarades étudiants n’ont pas mâché leurs mots et ils étaient il de les chercher quand il s’est agi de dénoncer les mesures prises par l’UFR qui comme ils le soutenaient les jours passés, ont sinon l’allure d’une privatisation, à tout le moins, une sélectivité dangereuse.

Ils ne mettent tous en cause, que presque le Directeur de l’UFR LSH, le Pr. Baydallaye Kane dont ils soutiennent qu’il y va de son orgueil car le Pr. Ne compte aucunement pas à désarmer.

Tout ce qu’il faut accorder à ce bras de fer étudiants- Université, c’est le temps, qui seul pourra nous édifier.

A suivre…

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31. janv.
2011
Qui suis-je ?
2

Facebook sur le campus de l’UGB de Saint-Louis/ Sénégal

S’il ya un réseau social qui n’a cessé tout au long de ces derniers mois à se faire parler de lui, c’est bien Facebook. Je ne m’inscris pas dans cette perspective manichéiste consistant à voir en ce réseau que du bien ou du mal exclusivement. Mon propos n’est pas de juger quoi que ce soit, mais juste de chercher à vous rendre compte du constat que j’ai fait ici au Sénégal, particulièrement sur le campus social et pédagogique de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. J’ai envie de dire, avec une petite dose de caricature, que, partout où je tourne la tête, je tombe sur la page d’accueil du site. C’est devenu presque un impératif pour les étudiants de consulter fréquemment sa page facebook, de commenter les dernières actualités, de donner leurs opinions sur les derniers albums de leurs camarades, amis et parents. Quand ils se retrouvent en classe, certains se permettent même d’exiger de la part des autres des explications : « Je t’ai vu sur facebook toi.Je t’ai ajouté….Je t’ai commenté …» attendant évidemment que l’autre réponde !

Je suis tenté de dire, que sous le magistère facebook, les relations et rapports se désacralisent de fil en aiguille. Auparavant en effet, quand il fallait rencontrer quelqu’un, on passait par toute une sorte de protocole qui pouvait prendre énormément de temps. Parfois, on faisait recours à l’influence d’un proche pour « court-circuiter » et accéder à sa source. Maintenant, on me dit que je peux écrire, parler à mon prof, mon Recteur en l’espace de quelques secondes : il suffit juste que je fasse un clic.

Avec facebook, l’accent est beaucoup mis sur l’instantanéité, c’est-à dire, la vitesse de la livraison de l’information et celle qui y est apportée pour sa compréhension. Ce qui est étrange au Sénégal, c’est que je retrouve des personnes qui n’ont pas forcément fait l’école ou tout au moins, ne l’ont pas fréquentée pour une longue durée, et qui pourtant surfent bien sur le premier réseau social mondial. J’ai retrouvé par exemple ma couine, une femme que je n’avais pas vu depuis plus de 15 ans. Elle est devenue couturière à Dakar. Elle a, à l’instar de tout le monde quasiment, sa page facebook où elle affiche sur son profil son métier.

Néanmoins, ce serait injuste de croire qu’il n’ya que « ludicité » sur ce réseau. En effet, on se partage également des documents. C’est le cas du Club de Sociologie de l’UGB. Si j’en crois mon informateur, il a décidé de créer un facebook pour se partager également des cours, des articles… Vous pouvez également en témoigner. Cet article que vous êtes entrain de lire n’a, en effet, rien de ludique-j’espère- et pourtant je l’ai posté sur facebook.

Avec ces constats, je suis sûr que ce premier réseau social est entrain de faire les plus belles pages de sa vie. En atteste le classement célébrités de l’année 2010 où le très jeune cofondateur de ce site, Mark Zuckerberg, 25 ans, parti de rien, est arrivé « 212e avec 4 milliards de dollars. Avec tous ses records d’abonnés et de visiteurs par jours, on a du mal à accepter que facebook n’était pourtant au départ, qu’un portail ouvert pour exercices à la maison !


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25. janv.
2011
Exercices d'analyse
0

Rareté du courant électrique ce matin sur le campus de l’UGB

Comme un de ces rares jours dont on ne se souvient qu’avec une inexacte précision, ce matin et même après midi du mardi 25 Janvier 2011 a été marqué par l’absence du courant électrique. Celui ci est parti vers 10 ehures du matin pour ne revenir qu’après 16 heures (heure locale et en temps universel). Comme nous tous, les étudiants de Sanar ont vécu durement la donne. Ceux qui avaient l’habitude de travailler avec l’outil informatiqu. Comme eux très chers lecteurs, votre serviteur est allé à la bibliothèque universitaire( B.U) pour y faire un prêt, amis c’était sans compter avec l’effronterie de l’électricité qui, décidément, rechignait à nous obéir. Je suis arrivé au cyber de l’Agence Universitaire de la Francophonie située près de la BU. Celui-ci ne manquat pas du produit rare ce mardi car il peut faire des réserves de 8 heures de temps si l’on en croit l’un des gérants. Hélas, cette fois-ci c’est le réseau internet qui était absent. Que faire ? J’eus soudain une idée: remonter à la B.U.  Je voulais sortir de là avec un prêt de deux livres pour ne pas gaspiller finalement ma journée pour rien. Dommage ! Je dus rester deux heures de temps pour attendre que le courant revienne. En vain !

J’ai toujours pensé que les universités étaient à l’abri des coupures car elles ne fonctionnent quasiment sur la base de son usage. Néanmois, ma terrible expérience de ce jour m’a amené à revoir cet avis.

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25. janv.
2011
Qui suis-je ?
2

Réponse à un commentaire défendant l’innocence de Dadis Camara

Chers amis lecteurs, dans ces lignes ci dessous, je réponds au commentaire d’un ami qui entend défendre l’innocence de Dadis Camara en arguant du fait que son éventuelle culpabilité ne saurait être établie et que le monde doit la chercher du coté de Toumba.

Bonjour mon très cher ami

Je t’avais carrément perdu. Mais voilà que par un de ces après midi heureux, je te retrouve au bout d’un commentaire pour lequel j’ai une aversion inégalable parce que ton opinion me semblant inégalablement inadmissible. Je suis très honoré  de te retrouver, par le biais de Mondoblog, qui pour moi nous a vraiment plongé au coeur de l’échange intellectuel, l’échange idéel tout court. Cette idée d’inadmissibilité de ton opinion pour Dadis, j’y reviens ! Je pense en effet que c’est bien de dire que certaines gens semblent emportées par les vagues de l’opinion internationale. Oui je ne le nie pas. Mais dans un tel cas, il ne s’agit pas d’être du coté du Nord ou du Sud, il s’agit d’adhérer plutot à la nécessaire condition de resoecter les droits humains dont on a proclamé l’intangibilité depuis le siècle des lumières surtout…Je sais que tu connais mieux que moi cette phase phare de l’histoire humaine. Je voudrais tellembnt que tu entendes Dadis Camara lors de son dernier entreien sur RFI. Je ne défend pas d’inculper Dadis, ce qui serait une justice sommaire.Mais je demande qu’il soit mis à contribution pour que l’opinion des gens éclairés soit éclairée justement sur les raisons encore sombres des sales événements de Conakry du 28 Septembre. Evidemment, on ne peut attribuer la responsabilité à priori à Dadis avant de l’entendre ou de faire une enquête le culpabilisant. En tous les cas, il était le Président de la République et même s’il n’était accusé de rien, il se doit de nosu éclairer, nous autres humains. A fortiori maintenant que sa position dans ce dossier est très critique, voire indéfendable. L’observateur que je suis a du mal à le comprendre et croyez moi, je ne suis pas sur que je me trompe. D’abord, dans la foulée de sa prise du pouvoir, il avait déclaré qu’il ne prendrait jamais en otage les instituions du pays. Hélas, dés que la mayonnaise des « affaires » a monté, cet atypique capitaine, arrivé par une fulgurante et surprenante promotion Chef de l’Etat, a fait un virage à 180 degrès pour ne plus cacher ses ambitions présidentielles. Aujourd’hui donc, il s’agit donc plus que jamais de l’entendre sur cette affaire. Puisque vous défendez qu’il n’a rien à se reprocher, pourquoi manifester la crainte de la voir traduit devant la barre ? Pour nous prouver qu’il est innocent et blan comme neige, la plus royale des façons serait de le pousser à s’expliquer publiquement- non comme dans une sorte d’Agora où il n’y aura que bavardage et colportage- mais devant un tribunal.
J’aurais adoré que vous ayez déjà lu Jean Ziegler dans son livre La haine de l’Occident ou encore Axelle Kabou dans Et si l’Afrique refusait le développement ? C’est seulement après être imprégné de la profondeur  de cette sorte d’analyse des choses, que vous allez comprendre. Il ne s’agit pas pour Dadis ou encore pour Habré et Mbemba, un procés Afrique-Europe, mais c’est juste un tribunal de la raison. Et la raison n’est pas occidentale- loi s’en faut- universelle. Je ne défends pas que ces penseurs ont l’apanage de la profondeur d’idées et de la pertinence, mais ils mériteraient d’être écoutés.

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Au coeur de l'actualié

Auteur·e

L'auteur: Ousmane Gueye
Journaliste, blogueur, passionné de TIC et de sciences politiques

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