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Le Gandiol en un CliC
07. janv.
2011
Reportages
1

Je m’interroge !

L’éternel observateur de l’arène sociale de mon pays que je suis n’est jamais lassé de s’interroger, jamais découragé, non plus à renouveler cet exercice. L’interrogation qui taraude mon esprit est à la mesure de l’ampleur de la curiosité que j’en ai.

En effet, je ne cesse de chercher à comprendre toutes ces flopées de « transhumance politique »  et de « transhumance journalistique » pratiquement tous les jours au Sénégal. Nous avons du mal, vraiment du mal à suivre nos jeunes journalistes. Ils escaladent l’escalier de la pratique avec une irrégularité telle qu’on s’y perdrait. Escalier ? Le terme semble on ne peut plus inadéquat car l’évolution de ces jeunes, je ne la vois pas sous forme de progrès. Phénomène dont je ne constate l’existence que chez nous : la forte mobilité des journalistes dans la sphère médiatique. Dois-je la regretter ? Loin s’en faut. Je n’en suis heureux que trop !

Toutefois, si cette forte mobilité fascine, elle n’en est pas moins répulsive. Je me demande les ressorts auxquels on doit le sens de ce phénomène qui semble échapper aux mailles de mon filet de sempiternel interrogateur de la réalité sociale de mon pays. Certes, comme nous l’a bien appris un professeur en relations professionnelles en « Sociologie des Organisations », le plus souhaité et souhaitable dans un parcours professionnel est cette capacité à changer de poste, de lieu de travail, bref à être mobile au moins tous les cinq ans. C’est à l’aune de cela que l’on juge la capacité de quelqu’un à s’acclimater aux nouveaux contextes de travail. Voilà ce qui est érigé au rang de « vertu professionnelle ».

Cette forte mobilité des journalistes, et si on tachait de l’appréhender d’un prisme capitaliste ? Le marché du travail est caractérisé par une très rude concurrence entre les groupes de presse. La concurrence nourrit, alimente cette mobilité. Jusque là, point d’incompréhension, je ne me perds pas encore.

Là où subsiste une zone d’ombre, c’est dans l’exacerbation de cette mobilité un peu à la manière de nos ministres. Mieux, je peux dire non sans exagérer qu’il nous rend la tache ardue, ce journaliste-là qui a la bougeotte professionnelle facile, qui fait la ronde de tous les groupes de presse. Il devient difficile de le suivre. Ce fait, je ne le constate pas dans les médias occidentaux. Du moins, s’il y est présent, alors il est l’exception faite à la règle.

Dans cet article, je voudrai la position de chaque journaliste pour m’éclairer la lanterne par rapport à ce phénomène migratoire non-stop.

Nos intellectuels, du moins une bonne partie d’entre eux, n’échappent pas à cette règle. Ils sont les champions de la transhumance. Pour un oui ou pour un non, ils sont prompts à changer d’opinions, à se dédire pour ne plus avoir à en redire.

Autant d’interrogations qui oppriment ma petite cervelle !

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06. janv.
2011
Reportages
0

Où en est on avec Laurent Gbagbo ?

Je veux bien croire que les envoyés speciaux de la CDEAO et de l’Union Africaine ont pu expliquer à Laurent Gbagbo ce que le monde de l’éveil et des bienfaits attend de lui depuis.C’est qu’il tire sa révérence sans autre forme de proces. Je suis meutri de voir que les envoyés spéciaux semblent peut être ménager leurs propos pour ne pas le vexer.On ne peut plus, comme le disait Gullaume Soro depuis quelques semaines sur RFI, négocier avec un homme qui foule au pied les bonnes vertus républicaines.On ne peut négocier avec un homme sans scrupule aucun et qui a l’effronterie de nager à contre courant de la démocratie au mépris de la loi.Ceci repose l’éternelle problématique de ce mode de gouvernement que bon nombre de nos chfes d’Etat semblent croire tombé en désuet. Aujourdhui, personne n’est fondé a accepter de discuter avec ce Laurent Gbagbo. Je m’attendais bien à ce qu’il cherche à torpiller les efforts de restitution de la démocratie chez lui, à intimider les gens leur faisant peut être croire qu’il prendra en otage les ressortissants africains en Cote d’Ivoire.A mon avis, il ne cherche qu’à faire peur aux gens pour qu’ils cessent  ce grand tintamarre anti-bagbo.

A mon avis, il cherche bien à gagner du temps et la Communaute internationale ne devrait pas l’observer en spectateur.Pendant ce temps, la télévision nationale semble continuer son abjecte oeuvre de manipulation.On nous finissons avec Gbagbo, où il en finit avec nous.

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02. janv.
2011
Le Grand Entretien
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Timide fête de Noel

J’ai passé une timide fête de Noel, sinon je n’en ai pas passé du tout. Je suis resté sur le campus de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis cette nuit-là, devant mon ordinateur. Je suis redevable de bien de gratitude et de reconnaissance à cet étonnant outil de travail. Aussi, ne m’a-t-il pas sauvé lorsque mon village a été vidé de son monde. Les étudiants-du moins la majeure partie- étant allés passer la fête de fin de l’année 2010 en famille, je dus me résoudre à occuper mon petit monde de quelque activité. Je ne fus pas long à en trouver.

En effet, je m’accommodai à lire et relire les documents que j’avais dans mon ordi. Les jours de cours me donnant peu de chance à cela, je devais saisir de cette occasion de fête pour mieux travailler et anticiper un peu sur le programme.

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01. janv.
2011
Le Grand Entretien
2

My dreams for 2011

Très chers amis lecteurs

L’année 2010 m’a quitté hier. Je vous mentirais sans nul doute si je disais que j’ai versé des larmes, ou manifester mon regret de la voir partir à mesure que 00heures s’approchait. Je l’ai juste accompagnée, marchant doucement à ses cotés avec la ferme volonté de ne jamais la revoir. 2010  est, non suspectée, mais coupable de plusieurs crimes et abjections de toutes sortes, à mon avis. Mais on ne peut aller au-delà du simple acte de verbaliser la condamnation. Qui peut emprisonner le temps qui passe ? Pas même le poète le plus doué.

J’ai tant cherché dans le méandre de mes souvenirs, peu ont été en mesure d’aider à évacuer mes craintes existentielles : que deviendra ce monde en 2011 ? Que seront devenus les foyers de tension « attisés » et entretenus ça et là par des gens chez qui la paix a déjà fait son temps ? Que sera-t-il décidé du phénomène « Laurent Gbagbo » et à quel scénario de sortie d’ « usurpation du pouvoir des Ivoiriens » devrons-nous attendre ? Les tentatives de dénucléariser une Iran prétendument  rebelle buteront-elles sur une insurmontable pierre d’achoppement ? D’un coté, on dénie à des pays le droit d’en disposer et de l’autre on ne se soucie pas du fait que d’autres en ont à suffisance !

Je vous assure que mes termes ne sont pas tombés en désuète. En effet, nous ne sommes pas du tout dans un contexte de guerre froide, mais l’ « «équilibre de la terreur » doit être maintenu à mon avis, à défaut d’enterrer la terreur elle-même. Pas plus tard  que ces derniers jours, les USA ont annoncé une aide à Israël de plusieurs dizaines de milliards de dollars pour l’armement- à moins que ma mémoire ne me fasse défaut, ce qui arrive rarement. Par ailleurs, Barack Obama avait promis de fermer Guantanamo, il est toujours attendu sur cette promesse de campagne.  Pendant ce temps, la Birmanie brime ses citoyens transformés à de piètres spectateurs et exilés sur leurs propres terres,  réduits en simples objets devant subir la tyrannie des généraux. Aung San Suu kyi a été récemment libérée, mais le prix Nobel de la paix 1991 ressemble à une chèvre à laquelle est attachée une corde et qui pense être libre de ses déplacements. Ce pays d’Asie du Sud est a tout intérêt à se mettre à l’école de la démocratie.

Le sang coule, gicle, inonde les rues d’Israël, de la Palestine, aujourd’hui même (00h20) d’Egypte, mais aussi et surtout d’Irak où le désordre a tellement supplanté l’ordre que les Irakiens en perdent leur latin. Des centaines d’hommes et de femmes qui meurent pour rien ! Pour des causes ignobles, abominables, injustes que seuls les débiles défendent encore en voilant leur visage. N’est ce pas la preuve que c’est indéfendable ?

Tous mes souhaits de bonne santé, de paix et d’amour entre tous ceux qui partagent ce monde. Ce monde est le nôtre, faisons en ce qui sied à la paix et au bonheur de tus les êtres vivants.

Voilà mes quelques craintes pour l’avenir. Néanmoins, je peux me consoler en pensant à l’action jamais en répit de ces milliers de bonnes volontés pour un monde vivable.

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01. janv.
2011
Qui suis-je ?
2

Catastrophique fermeture du FESMAN

Le Fesman a-t-il tenu toutes ses promesses quant à une « apothéose » en beauté à Saint-Louis du Sénégal ? Pour l’artiste international et mondialement connu sous le nom de « Akon », peut être la réponse subite à cette question sera assurément oui.

La Place Faidherbe a n’a pas pu contenir toute cette masse en liesse, observant avec extase la prestation d’Alioune Badara Thiam, du vrai nom de Akon. L’ambiance a connu son comble. Il s’ensuivit une bousculade monstre, occasion hélas de toues sortes de vols, violence, et autres. Un spectateur témoigne qu’il a perdu, croyez moi, le jean qu’il arborait, ses chaussures « bottes », son argent, son téléphone portable et pire, sa carte d’identité. Le pauvre doit se présenter aux examens du bac à la fin de cette année et était en voyage pour se faire des papiers. Le témoin raconte même avoir vu, tout près de lui, une femme déshabillée par des jeunes qui la pénétraient à tour de rôle. La malheureuse criait, « haletant », mais c’était le sauve qui périt. Chacun s’occupait à sauver sa vie.

Vers 2 heures du matin, l’artiste sénégalais repartit à Dakar, laissant la foule à sa propre mésaventure.

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26. déc.
2010
Le Grand Entretien
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Ma « Renaissance africaine » à moi !

Je ne cesse de me demander ce qui expliquerait la propension de certains Chefs d’Etat africains à vouloir faire du bruit autour de leurs réalisations, sinon imprimer leur passage terrestre dans ce monde ?

La polémique sur la scandaleuse  statue de la « Renaissance africaine »-du moins, à mon sens- n’a pas encore fini d’enfler que s’installe le « festival mondial des arts nègres ». Je n’ai rien contre cette idée de célébrer nos valeurs, de les proclamer et mieux, de consacrer-mais ce n’est qu’une constatation  comme a dit l’autre- l’importance de l’homme noir dans l’histoire et la marche de la planète. Au contraire, je l’appuie, je la salue. Mais si seulement, le contexte économique et social l’autorisait !

Les populations vivent avec étonnement l’inflation des prix, leur volatilité sur le marché donnant toujours sujet à inquiétude. La poche du « gorgorlou » (le débrouillard en Wolof), se troue à mesure que les conditions sociales de notre vie deviennent agressives.

La saga des transhumances bat son rythme au son des campagnes politiques à n’en plus finir sur les candidatures que certains étiquettent de « problématiques », voire d’ »impossibles ». L’arène de la scène nationale donne à voir des gens prompts à tout défendre au mépris des bonnes manières et des vertus républicaines. Où va la masse de personnes cataloguées « analphabètes » si celle qui proclame sa sagesse et son « intellectualisme » se réduit à suivre, plutôt qu’à montrer le chemin, à s’enlaidir dans de faux débats au lieu de se bonifier aux yeux de l’opinion commune ? A quoi se résumerait le « métier d’intellectuel » chez nous ?

A quelle réponse devrais-je me fier si on me demandait de dire succinctement ce que les intellectuels de mon continent- y compris de mon pays- ont initié comme début de solutions à l’inflation des prix des denrées alimentaires de première nécessité ? A la présidence à vie comme Laurent Gbagbo veuille le montrer ? A l’opacité dans la gestion des deniers publics  puisque l’Afrique est honorée à en être le porte –étendard de ce vice démodé ?

Mieux, au problème de solutions à y apporter, s’ajoute mon incrédulité profonde : je ne sais qui croire et en qui avoir foi. Cet « athéisme politique » pour paraphraser l’autre, me ronge l’esprit d’autant plus que j’y suis conforté dans l’expérience et la vie de tous les jours. Bon nombre de chefs d’Etat dévient de la trajectoire indiquée par leurs programmes politiques pour sombrer à jamais dans l’entêtement et l’inconséquence une fois aux affaires. Ils ne s’en remettront qu’extirpés du pouvoir afin de répondre à l’injonction de la justice, aux interrogations musclées de patriotes frustrés à la lumière de la déstabilisation de Tandja au Niger. Et curieusement, les candidats populaires- je veux dire ceux de la rue- excellent le plus en illustrant ce propos ».

Vous rappelez- vous le lynchage médiatique autour de l’érection de la « basilique notre dame de la paix » de Houphouët Boigny qui disait la mettre sur pied pour honorer le Vatican dont une bonne partie des fidèles n’étaient pas convaincus de la valeur de la bâtisse à ce moment de torpeur de l’économie ivoirienne ? « Le bélier ivoirien » se défendra en disant qu’elle a été financée par sa sœur et lui-même. Mais là n’est pas le problème : il s’agit que nos dirigeants sachent bien gérer. Car ériger ce monument à ce moment difficile de la marche de la Cote d’Ivoire est la meilleure manière de prouver qu’il ne savait pas échelonner l’ordre des priorités ? Ce seul couac dans sa politique le disqualifiait déjà des hauteurs républicaines ?

Vous rappelez-vous la création du « monument de la renaissance africaine » ? Sûrement, oui car il ne sera pas si facilement enfoui dans nos mémoires et dans les vôtres ! Si l’Afrique doit renaitre, elle n’a pas besoin de le matérialiser sur une statue de plusieurs dizaines de milliards de Francs CFA. Elle n’a pas besoin de tout ce gouffre financier qui peut servir à d’autres fins encore plus essentielles. Chaque jour que Dieu fait, des hommes et des femmes se réveillent sous ce Soleil d’Afrique, et malgré la maigreur de leurs moyens et leurs capacités physiques, morales et intellectuelles, se tuent à réussir et à résister à la mort. Avec comme seules armes leur abnégation, leur courage, leur bravoure, leur impassibilité, leur dévouement, leur incorruptibilité, leur sens du devoir et du travail bien consciencieux, ils refusent la facilité et l’oisiveté. A mon avis, si on aide ces gens à réussir, si on jette un coup d’œil sur les populations défavorisées et accompagne celle plus ou moins favorisées, alors on participera à la « Renaissance africaine ». Car ces valeurs que certains s’évertuent à domestiquer encore, sont bien les nôtres : celle d’une Afrique intègre.

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23. déc.
2010
Reportages
1

Lettre ouverte à la Communauté Internationale

Ce qui est entrain de se passer en Cote d’Ivoire et que de pauvres gens essuient silencieusement est inadmissible. Attendrons nous qu’on nous ouvre les yeux pour constater cette boucherie abjecte qui y commence à faire ses débuts ?

Les Ivoiriens ne méritent pas le sort qui leur est réservé au sortir de l’élection la plus chère au monde puisque ayant mobilisé de faramineuses sommes d’argent et mieux, d’énormes efforts. Après plusieurs rencontres, négociations et autres concessions, Laurent Gbagbo n’a pas hésité à s’attaquer à ses propres concitoyens qui, pourtant, l’ont supporté pendant son long règne de 10 ans en attendant une sortie de crise.

L’ancien grand démocrate- je devais en douter- s’est ravalé au rang du plus piètre potentat. Certes, il part avec le désavantage de ne pas être le seul à ramper en si bas étage tombant des extraordinaires hauteurs d’homme d’Etat. Staline a déjà affaibli notre capacité à nous étonner.

En effet, après avoir miroité ses contemporains d’un projet socialiste- il était plutôt socialicide », Staline a vite bifurqué avec une étonnante rapidité vers la folie faisant plus ou moins 20 millions de morts en Russie.

Laurent Gbagbo ne vaut plus rien. Encore, faudra –il ajouter que ses belles années passées au pouvoir vont sombrer dans la décrépitude. Il quittera l’appareil étatique auquel il s’agrippe comme un aveugle titubant, cherchant un appui. Son secret ne tient qu’à un maigre fil : c’est à lui qu’obéissent les chars, mitrailleuses, kalachnikovs et autres vils hommes prompts à monnayer leur dignité.

Il ne doit pas se douter qu’il est un avec ses acolytes contre près de 6 milliards à souhaiter de nos vœux que la légalité reprenne le dessus sur la boulimie d’un ancien démocrate.

Il nous dira, lorsqu’extirpé du fauteuil présidentiel, par où est passé le très regretté journaliste dont Gbagbo n’a pas voulu, du moins c’est la compréhension que j’en ai, aidé à ce que la disparition soit mise au clair.

Pour ce faire, nous devons l’extraire par la force des armes car décidément elle est la seule à pouvoir lui faire entendre raison. Il a fait la sourde oreille à tous les appels pacificateurs de l’O.N.U, de l’U.E, des Africains à leur niveau seulement et de bien d’autres gens. Comme l’a dit une journaliste lors de la dernière émission « Internationale » sur RFI à la ministre française, on ne peut pas tabler sur des mesures à long terme pour un problème qui fait des victimes presque chaque jour.

A ce compte-là, les pauvres ivoiriens qui se perdent et perdent leurs proches ne peuvent pas supporter encore que des bassesses du lendemain viennent s’ajouter à celles de la veille.

C’est un appel d’humanisme que je vous lance pour qu’ensemble, nous coupions court à ce début de boucherie en Cote d’Ivoire. Nous ne pouvons pas vivre paisiblement et observer mourir des gens innocents. Notre paix ne peut pas se savourer à coté d’une exposition de cadavres. Que Laurent Gbagbo parte et que la Cote d’Ivoire reste. Vive la République !

Ousmane Gueye

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18. déc.
2010
Le Grand Entretien
1

A la conquête du savoir

A la conquête du monde

Ensemble, nous étions un groupe de très jeunes garçons que rien ne pouvait démotiver, à nous être engouffrés dans la voie de l’aventure. Ensemble, nous nous étions jurés de ne jamais revenir les esprits bredouilles.  Petit sac, tantôt en bandoulière, tantôt sur le dos, nous nous étions éloignés des cases paisibles de notre petit village Dégou-Niayes.

Celui-ci que nous avons quitté voilà plusieurs années maintenant nous taraude cruellement. S’il nous arrive d’y revenir, c’est pendant les vacances, grandes, moyennes et petites et aussi les jours fériés surtout.

C’est alors seulement que ce propos d’Amadou Hampaté Ba me revient « Citoyen de partout… originaire de nulle part ». Je suis d’une ethnie très connue pour sa mobilité légendaire. Je suis incapable à ce jour de vous retracer tout le parcours effectué par mes aïeux jusqu’ici.

Hélas, aujourd’hui, je ne retrouve plus les camarades de classe avec qui j’ai fait mes premiers pas à l’Ecole élémentaire de Mboumbaye. S’il m’arrive d’avoir de leurs nouvelles, c’est très rare ma foi. On ne peut observer la marche irréversible du temps sans succomber à l’emprise de la forte puissance dont il est doté. Qui pourrait le mettre en ordre dessus-dessous ? J’aimerais que toutes ces merveilleuses années qu’a connues mon enfance et ces beaux jours renaissent aujourd’hui !

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17. déc.
2010
Exercices d'analyse
0

Le « métier » de délégué d’étudiants à l’UGB

Difficile tâche que de devoir tous les jours penser aux pansements des « plaies estudiantines ». C’est à ce regard que je vous convie cette semaine. Lisez ma dernière chronique sur le site du journal Lecampus.Copiez cette adresse puis veuillez bien la coller sur votre barre des adresses et vous y serez

https://www.lecampus-ugb.info/index.php?option=com_content&view=article&id=215:chronique-l-le-metier-r-de-delegue-&catid=32:mouvements-syndicaux

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Auteur·e

L'auteur: Ousmane Gueye
Journaliste, blogueur, passionné de TIC et de sciences politiques

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